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Histoire du christianisme

Ethique et économie, l’ordre et la liberté

Lu dans la dernière livraison de la revue du CEP, un article intéressant du Père Heinrich Pesch, jésuite spécialisé dans l'économie, datant de 1917 mais toujours actuel. Extrait :

P "L'ordre, non la liberté, est le principe suprême et la meilleure garantie du juste degré de liberté. […] Le "système" fondé sur la théorie de la libre entreprise, dans sa forme ancienne ou récente, a été appelé simplement le "système de libre concurrence". On a tenté de faire de cette libre concurrence le principe régulateur de la production et de l'échange. L'ensemble du "système" repose sur trois facteurs dont chacun d'eux a lui-même besoin d'une réglementation. Et même pris ensemble, leur somme ne constitue pas un "principe de régulation". Ces trois facteurs sont : l'intérêt personnel, la liberté et la concurrence. Avons-nous encore besoin d'une preuve que l'intérêt personnel, c'est-à-dire la poussée de l'instinct, nécessite une régulation ? Et que le genre de liberté du laissez-faire finit trop souvent par être diamétralement opposé à l'ordre et à la réglementation ?

Le troisième facteur, la concurrence, peut en fait agir de façon constructive s'il s'agit d'une rivalité réglementée qui réussit à assurer la qualité tout en offrant une bonne marchandise à un prix raisonnable. Cependant la concurrence n'est pas un "principe" mais seulement un fait, un évènement, un genre de conduite ayant lui-même besoin d'une réglementation. Et si celle-ci fait défaut, la "libre concurrence" -notez bien que par là nous entendons une libre concurrence absolue – deviendra un danger pour l'économie nationale. Elle supprimera la classe moyenne. Les travailleurs, se faisant mutuellement concurrence, deviendront les victime de l'esclavage du salaire ; et les employeurs eux-mêmes devront chercher refuge dans les cartels. Les consommateurs finiront pas se voir offrir sur le marché des produits dangereux pour leur santé, dépourvus de valeur esthétique, de qualité médiocre et superficiels.

Non, la "libre concurrence" […] n'est pas un "principe régulateur" de l'économie nationale. […] Il n'y a plus de place ici pour l'activité régulatrice des corps professionnels et l'Etat n'est là que pour empêcher les atteintes à la liberté des membres de la libre entreprise […] Un système qui s'appuie sur des principes faux – comme le fait le système de libre entreprise – et qui de plus est contradictoire, ne peut qu'aboutir à des conséquences absurdes lorsqu'il est mis en oeuvre. Et quelles sont ces absurdes conséquences ? Deux mots les résument : capitalisme et socialisme."

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15 commentaires

  1. Merci pour ce lien sur le site du CEP, que je cherchais.
    Dans le genre, voir aussi le CESHE :
    http://www.ceshe.fr/accueil.htm
    Bienvenus ds le monde réel !

  2. Merci, très bon texte à archiver !

  3. Le Père ne semblait pas avoir lu “Libertas” (Léon XIII)
    Le Père semble confondre liberté naturelle et liberté morale.
    La loi n’opprime pas la liberté mais la protège. Dommage qu’à la manière des philosophes idéalistes, cet article oppose loi et liberté.
    “C’est la remarque pleine de justesse que saint Augustin et d’autres faisaient contre les Pélagiens. Si la possibilité de faillir au bien était de l’essence et de la perfection de la liberté, dès lors, Dieu, Jésus-Christ, les anges, les bienheureux, chez qui ce pouvoir n’existe pas, ou ne seraient pas libres, ou du moins ne le seraient pas aussi parfaitement que l’homme dans son état d’épreuve et d’imperfection.”
    Donc la capacité d’abuser de ses possibilités n’est pas une liberté, mais une servitude.
    http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_20061888_libertas_fr.html

  4. Ce jésuite était visionnaire. Il dépeint avec une longueur d’avance notre société d’hyper-consommation, où l’Homme est devenu l’esclave de l’argent roi.

  5. Cet article date, car les faits lui ont donné en grande partie tort.
    Ainsi, les classes moyennes n’ont pas disparu : elles sont devenues le groupe central des sociétés industrialisées. Leurs revenus ont considérablement augmenté. Et l’exemple français, société dans laquelle l’étatisme a amoindri leur rôle et leurs capacités économiques, à l’opposé de la plupart des autres pays d’Europe (Italie, Allemagne, Belgique, par exemple, où les TPE et PME sont très vivaces et dynamiques), témoigne a contrario contre l’article de ce jésuite.
    Ce sont en effet la liberté, l’intérêt et la concurrence qui ont porté ces classes moyennes à conserver ou à acquérir les capacités d’initiative et de créativité qui font la force des économies dynamiques.
    Quel sens donner aux mots dont ce prêtre fait des pierres d’achoppement ?
    Pourquoi voir l’intérêt de manière négative ? Il existe un intérêt légitime à créer du profit et donc de la richesse : qui peut croire que l’être humain puisse avoir une activité économique sans que l’intérêt en soit le moteur ? Ce n’est parce que le travail a une signification spirituelle et morale que l’intérêt matériel en est banni. Il faut distinguer ce qui est matériel, le profit, de ce qui est de l’ordre supérieur, qui donne un sens à la recherche du profit.
    La concurrence ? Elle est intrinsèque au marché, même le plus primitif dans les pays les moins développés, que ce soit sur le plan quantitatif que qualitatif. Quand les artisans français du XIII ème exportaient dans toute l’Europe les si fines et précieuses sculptures d’ivoire ou d’albâtre dont ils étaient les spécialistes en Ile de France et Picardie, il y avait bien marché et concurrence. De même manière quand on importait à Arras du blé des pays baltes les années de mauvaises récoltes, ceci dès le Moyen Age.
    La liberté enfin. C’est bien là où ce jésuite se trompe : la liberté n’est pas le laissez faire, vieille tarte à la crème de toutes les pensées socialisantes (l’absurde phrase du socialiste Proud’hon du libre renard dans le libre poulailler, qui suppose que l’être humain en société est une volaille prête à cuire, alors qu’il est un être social qui appartient naturellement à des communautés préexistantes à l’Etat et à la loi). La liberté est avant tout la capacité de choisir et d’être autonome. Elle ne bannit pas la morale, car comment avoir une vie morale juste sans liberté. Les choix économiques ne peuvent éliminer cette dimension.
    La question de la régulation mérite autre chose que de dire que ce serait à l’état de l’assumer : au contraire, les catholiques sociaux ont démontré dès le XIXème siècle que la liberté économique, si elle s’accompagne des libertés civiles d’associations, de contrat, de juridiction professionnelles, de contrôle de la fiscalité et de la réglementation par ceux auxquels elle s’applique, libertés supprimés à la Révolution, permet un développement aussi harmonieux qu’il est théoriquement possible dans l’histoire des sociétés humaines, nécessairement imparfaites.
    S’en prendre à la libre entreprise est un effet intellectuel facile : par quoi ce jésuite proposait il de la remplacer ? Le kolkhoze, le kibboutz, l’autogestion à la Tito, le phalanstère : aucun de ces modèles du XIX comme du XX ème n’a pu fonctionner.
    Quant à sa conclusion sur la condamnation symétrique du capitalisme et du socialisme, elle est entachée du vice français : penser que le système français étatisé issu de la révolution est libéral ou totalement capitaliste, et que le libéralisme a existé ou existe en France. Même aux USA, depuis Roosevelt, les libertés économiques et sociales sont redevenues une revendication, que Reagan a portée et qu’il a réactualisée, sans que ses successeurs républicains en aient saisi l’enjeu moral primordial.
    Or ce débat est primordial : défendre la dignité de la Vie de l’être humain sans défendre les libertés civiles et économiques qui en découlent, c’est un peu comme vouloir combattre un match de boxe les bras attachés dans le dos. On ne peut exiger que le foetus soit respecté, si on accepte que l’individu ne jouisse pas de toutes ses potentialités individuelles, civiques, familiales, culturelles, religieuses, etc…. : le droit moral du plus innocent des êtres est nié quand celui des citoyens est amoindri par l’étatisme socialisant.
    Cet article moralisateur de ce jésuite me semble à l’opposé de la DSE : il nie la réalité de ce qui constitue l’être humain.
    La dernière encyclique de Benoit XVI, en ce sens a clôt ce faux débat.

  6. A relire calmement cet extrait du Père Pesch qui écrit en 1917!, on constate un sacré visionnaire.

  7. Merci de cette citation et du lien.
    Puis-je vous suggérer que ce lien figure dans votre liste “sites de documentation”?

  8. Sans m’étendre, on voit bien que ce Père a compris depuis longtemps qu’une 3ème voie était possible entre la dictature socialiste et l’anarchie capitaliste.
    – Voir Maurice Allais, prix nobel français d’éco.
    – Crédit social de Louis Even

    En un mot, le point fondamental est le privilège du souverain de battre monnaie. De là, pas de pb pour faire jouer ttes les concurrences, les intérêts particuliers et finalement la vraie liberté d’entreprendre.

  9. Le Père Pesch était allemand.
    http://de.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Pesch

  10. @ Cosaque
    En quoi le monopole étatique de battre monnaie et d’imposer une seule monnaie sur un territoire donné garantit-il l’harmonie sociale et économique ? L’histoire économique de ces deux derniers siècles ne le prouve pas absolument, bien au contraire. Ainsi le franc a t-il été solide jusqu’à la guerre de 1914 et même ensuite, que parce qu’il était administré par les ”régents de la Banque de France”, d’une manière très autonome par rapport à l’Etat.
    Le monopole étatique s’accompagne en effet du pouvoir de jouer sur les taux d’intérêt et donc de déséquilibrer les mécanismes économiques à des fins politiciennes ou démagogiques (ce qui a causé la crise des subprime). Ou encore d’essayer de relancer l’inflation pour effacer la dette des états : nous risquons de voir ceux-ci tout faire pour recréer artificiellement de l’inflation du fait de leurs plans gigantesques et incertains de soutien aux banques et grandes entreprises en faillite.
    Le crédit social de louis EVEN est un socialisme catholique à la Lammenais, cela est très éloigné d’une société qui laisse aux corps sociaux (famille, entreprises, associations, fondations, universités, institutions religieuses et culturelles) leur rôle plein et entier.
    Je ne comprends pas ce besoin d’étatisme chez les catholiques qui se disent attachés aux libertés et traditions françaises.

  11. PG
    Voici un lien qui peut vous intéresser sur les conclusions d’un rapport d’une Commission d’étude de l’Eglise catholique sur le Crédit social face à la DSE. ( 15 novembre 1939 )
    Le Crédit social est-il teinté de socialisme ?
    http://www.prosperite-et-partage.org/spip.php?article21&lang=fr
    En essayant de faire court et là c’est moi qui parle, non ce rapport, l’usure a tjrs été, à juste titre, interdite par la Bible et non l’intérêt. Il est donc important de distinguer les 2.
    D’autre part, le but du Crédit social est d’abord de retrouver un équilibre réel entre la production et la consommation d’un pays. Cet équilibre existe grâce à la monnaie, si sa valeur correspond un maximum à la réalité. C’est ce que propose le Crédit social.
    Aujourd’hui les dés sont pipés au moins par :
    – la monnaie émise par la BCE
    – la fin des douanes perturbe la libre concurrence nationale
    – et nous ne sommes plus dans un système où la DEMANDE > OFFRE mais l’inverse ! L’OFFRE est > à la demande. D’où le dumping des prix, le dumping social, les faillites, le chomage… ON PRODUIT PLUS QUE L’ON NE CONSOMME. Cela veut dire CONCRÈTEMENT que nous sommes dans un éco d’abondance…
    Ceci est finalement assez logique depuis que nous savons produire en masse grâce aux machines et cela le sera d’autant plus avec l’ère du numérique…
    Tt cela parait tellement “simple” qu’on a du mal à le croire. Aujourd’hui, il n’a pas d’adéquation entre la production et la consommation. Le levier naturel entre les 2 c’est la monnaie.
    Enfin, pour répondre à vos inquiétudes sur l’étatisme, je suis à 200 % d’accord qu’il ne faut pas de l’Etat partout et même le moins possible. Mais s’il y a un endroit fondamental où il doit être, c’est le GARANT de ce juste équilibre production/consommation et éviter ainsi l’anarchie actuelle.
    Ce privilège de battre monnaie fait partie de ses droits régaliens et finalement de réelle subsidiarité.
    Ainsi l’économie reviendra à sa juste place : au SERVICE DU POLITIQUE. Et non l’inverse, qui est une grande partie du mal social de notre siècle et qui place Mammon au sommet et non l’Homme (après Dieu évidement).

  12. @ Cosaque
    Les buts que vous invoquez sont effectivement moralement fondés. Mais est-ce que la monnaie est le moyen pour y parvenir, surtout dans les mains de l’Etat ? Que celui-ci soit le gardien du respect des lois qui régissent les rapports entre les individus, les institutions, voire même qu’il garantisse des formes de justice ”privées” (secteurs professionnels par exemple), cela correspond en effet à la subsidiarité qui laisse autant d’autonomie qu’il est possible à chacun des acteurs sociaux et économiques. Autant qu’il est possible s’entendant par rapport au bien commun.
    Utiliser la monnaie de l’Etat pour réguler le crédit afin de réguler l’offre conduit à faire de l’Etat un planificateur de la production, car dans ce cadre pour jouer ce rôle il devra fixer les quantités de la production, tenter d’anticiper sur ce que sera la demande, etc…, bref entrer dans un processus de direction planifiée de l’économie.
    La crise actuelle, comme celle de 1929 n’a pas sa source dans l’excès d’offre de la production, mais dans le fait que l’Etat a favorisé la dette en ayant le monopole de création de monnaie : l’Etat ne faisant jamais faillite, au sens de la faillite d’une entreprise ou d’une banque, les banques centrales ont créé autant de monnaie que les banques privées leur en demandaient, favorisant une économie de la dette.
    Les Etats tentent actuellement de faire du ”crédit social” : donner aux banques et grandes entre prises les moyens financiers de payer leurs dettes, pour équilibrer l’offre avec la demande.
    Guido Hülsman spécialiste de la monnaie, estime qu’ainsi, selon toute vraisemblance, on repousse le problème, et que la seule solution est le désengagement de l’Etat sur le contrôle de la monnaie, pour confier ce rôle aux entreprises et aux épargnants, au travers d’un marché monétaire libre, selon le principe de la subsidiarité, mis en avant autant par la DSE qiue par le libéralisme classique français et de l’école autrichienne :
    http://www.latribune.fr/opinions/20090114trib000331322/relance-entravee-ou-therapie-de-choc-.html

  13. Je cite le passage de la Commission qui nous intéresse :
    “Le seul contrôle de la consommation qui soit nécessaire pour l’établissement du Crédit Social, c’est celui de la statistique qui détermine l’émission de la monnaie et du crédit. Or, la statistique ne saurait être considérée comme un véritable contrôle et comme une entrave à la liberté individuelle ; elle n’est qu’une méthode de connaissance. La Commission ne peut admettre que le contrôle statistique nécessite la socialisation de la production, ou qu’il soit de « l’essence du socialisme et du communisme ».
    CONCLUSION
    La Commission répond négativement à la question : « Le Crédit Social est-il entaché de socialisme ? ». Elle ne voit pas comment on pourrait condamner au nom de l’Eglise et de sa doctrine sociale les principes essentiels de ce système ; tels qu’exposés précédemment. Elle tient à rappeler cependant que le Crédit Social, dont elle n’avait pas à juger l’aspect purement économique ou politique, ne reste toujours qu’une réforme monétaire. Il ne faudrait pas oublier, en effet, que ce qui importe surtout, c’est une réforme des institutions par l’organisation corporative appuyée sur la réforme des moeurs, selon les recommandations explicites de Pie XI.”
    Je pense que l’on trop tendance à comparer avec des systèmes que l’on connait et qui ne sont pas du Crédit Social.
    A lire cette Commission, le système monétaire du Vatican reposerait sur du Crédit social avec l’Etat comme garant. Bien d’autres expériences de ce type ont déjà été pratiquées mais sont peu connues.
    Le seul rôle que doit jouer l’état est un rôle de garant. Il veille uniquement à ce que les masses monétaires soient conformes entre la production et la consommation. L’argent qui est le sang d’une nation est uniquement un MOYEN pour faciliter les échanges réels. S’il devient une FIN en soi (alors nous sommes dans de la planification), s’il reste un MOYEN d’adéquation, l’homme retrouve sa juste place.
    Par rapport à la dette des états, elle est complètement fictive et artificielle. A qui doit-on cet argent ? A de simple banquiers dont le rôle est justement d’harmoniser cette circulation et d’imprimer le papier… De quel droit une banque centrale émet-elle des intérêts pour l’impression d’un papier. Celle ci à un coût, certes, mais infiniment minime. Nous rentrons ici dans un exemple d’usure (qui revient ici à abuser d’un monopole). Une nation travaille et qqs banquiers ramassent le jackpot.
    Avec nos banques centrales actuelles, imprimer 100 euros exige de le payer 102…
    Où trouver les 2 euros ? en empruntant à nouveau…
    Et c’est comme cela que ds notre bon pays, nous avons beau être imposé entre 50 et 60% de nos revenus (ttes taxes comprises. C’est pire que du communisme !), nous n’arriverons jamais à rembourser cette dette.
    La dette grossi de manière quasi exponentielle et il est mathématiquement impossible de rembourser cette dette.
    C’est d’ailleurs comme cela que j’ai compris pourquoi l’Eglise demandait à annuler la dette des pays pauvres, presque tous les 10 ans, la dette double !
    Ben non, l’argent ne peut pas être une dette dès sa fabrication puisqu’il n’est que l’instrument d’échange entre un vendeur et un acheteur, entre la production et la consommation. C’est un des principes de base du Crédit Social.

  14. J’ai lu votre lien.
    La solution n’est ni dans l’anarchie ni dans l’interventionnisme. C’est à mon avis la 3ème voie proposée par le Crédit social, un réel état de droit, garant des richesses et des transactions.
    “Confier la crise aux mains des épargnants et des entrepreneurs”, ils sont bien gentils, mais si c’est l’état ou les banquiers qui nous ont mis dans cette situation, à eux d’éponger les dettes. Pas nous !
    Par contre, que par la suite sur un système sain, ce soit les entrepreneurs et épargnants qui gèrent, c’est séduisant.
    Mais ne serait-ce pas utopique ?
    Sont-ils eux aussi neutres ? Si non, risque à nouveau de servir plus leurs intérêts que la collectivité.
    C’est bien pour cela, que le garant de l’harmonie sociale et publique ne peut être que l’Etat. Et il faut bien entendu que celui ci soit de droit…
    Et là, c’est un autre vaste sujet !…

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