Une chronique du Monde d’hier sur "Ethique et embryons humains" du Docteur Nau offre une rétrospective des différentes étapes qui ont conduit la législation du diagnostic prénatal à la question du diagnostic préimplantatoire et de sa possible évolution. En effet, l’auteur rappelle que:
l’annonce avait été faite dans ces colonnes (Le Monde du 27
septembre) que deux équipes de généticiens – à Strasbourg et à
Montpellier – avaient décidé d’utiliser cette technique à de nouvelles
fins : identifier, au stade embryonnaire, une "prédisposition" à
certains cancers.
Au delà des diagnostics prénatal et préimplantatoire, il faudrait alors se demander:
Peut-on, en d’autres termes, accepter aujourd’hui en France un tri des
embryons fondé non plus sur la certitude génétique, mais sur une
probabilité statistique ?
L’article montre bien, en détaillant les étapes de
ce processus, qu’une fois que le législateur a cédé sur le principe de l’inviolabilité de la vie humaine, aucune autre limite n’est tenable.
brigitte
En poussant l’analyse un peu plus loin, sachant que l’on connait maintenant tout le génôme humain, on peut supprimer(trier) les embryons porteurs de prédisposition au cancer, de daltonisme, de diabète,d’anémie falciforme etc….Et je ne serais pas là pour vous parler, pas plus que mes 6 enfants et mes petits-enfants(ce qui serait vraiment dommage!!!)
Charette
Les trieurs sont presque moins sauvage dans “Bienvenue à Gattaca” que dans notre avenir proche…