La cour administrative d’appel de Nantes a condamné le CH de Flers à verser 20 000 € aux parents d’un bébé parce qu'il est né handicapé. L’anomalie de la moelle épinière dont souffre le petit garçon, âgé aujourd’hui de 6 ans, n’avait en effet été détectée qu’à la dernière échographie. La mère avait alors été transférée en urgence au centre hospitalier universitaire de Caen, où elle avait accouché deux jours plus tard.
Elle et son compagnon avaient par la suite fait reconnaître la « faute » des médecins en juin 2016, mais le tribunal administratif de Caen ne leur avait pas accordé d’indemnisation pour autant. Eux demandaient 120 000 € de dédommagements pour l’ensemble de leurs préjudices « moral » et « professionnel ». Leur avocat explique :
« Ils n’ont pas été en mesure de bénéficier d’un diagnostic prénatal (…), qui leur aurait permis de faire le choix d’une interruption médicale de grossesse ».
« Leur enfant souffre d’une pathologie encore non opérée, qui justifie un suivi médical particulier. Ils vivent au quotidien dans la peur de l’apparition de symptômes liés à cette pathologie, qui pourraient être à l’origine de graves séquelles pour leur fils. »
L’arrêt de la cour administrative d’appel précise :
« 80 % des parents informés d’une telle malformation décident de recourir à une interruption médicale de grossesse »
Le jugement est en ligne.
incongru
et les 20% restant?
Sophie
Dans la logique européenne, puisqu’elle est vient de là, un être humain qui devient handicapé ou malformé, qui apparemment coûte plus qu’il ne rapporte, doit être éliminé. Après tout, on achève bien les chevaux ! Dès qu’ils avaient une fracture on les tuait. Car ils partaient avec un handicap, source d’une rentabilité incertaine.
En fait, on compare l’être humain à un animal. Alors que la civilisation chrétienne faisait la distinction entre les deux. L’un avait une âme, l’autre pas.
Le Forez
Ce ne sont pas des parents , juste des géniteurs. Culture de mort et argent font bien la paire. Honte à cette injustice et à ces deux criminels en désir de tuer.
clemsius
Bienvenue dans le monde de Mammon!
Le Forez
Çe n est pas l enfant qui est malformé mais la justice et les géniteurs , non seulement malformés , déformés et mal intentionnés . Ce ne sont plus des familles , même pas un clan mais un groupe de zombies .
Michel
Indemnisés parce qu’il n’ont pas pu exercer leur droit de tuer : la “Justice” marche sur la tête !…
Libera
@Sophie
“on compare l’être humain à un animal” : c’est bien pourquoi j’ai toujours refusé au cours de ma carrière d’être “Chef des ressources humaines” pour rester “Chef du Personnel”. L’Homme considéré comme une ressource ! c’est de là que vient tout le mal.
clovis
Ecoeurant mais significatif de la perte de repères de notre société livrée à Mammon: moi d’abord, avec de l’or!
Tonton Jean
Logiquement dans une société “humaine” nous devrions avoir des établissements pour s’occuper des personnes handicapées, même depuis leurs naissances.
Mais il est vrai que “la province France” (dixit Macronléon 1er à Strasbourg) ne peut accueillir toute lé “misère” du monde et s’occuper de ses propres enfants.
nemo
Quand vous croisez une famille avec un enfant trisomique en 2018 vous pouvez être quasi-surs qu’elle est chrétienne …
Honneur à eux : leur récompense sera grande La Haut !!!
Antoine de Lisbonne
Prions pour ce petit ! Et pour la conversion de ses parents.
Culture humaniste, culture de mort…
Chris
Arrivera t’il à leur dire « papa » et « maman » ?
Fox
Je me fais du souci pour cet enfant, considéré comme un boulet coûteux.
DUPORT
Je suis étonné que le Tribunal administratif n’ait pas proposé un avortement post natal…
J’ai du mal à comprendre à ce niveau de barbarie pourquoi ils se mettent encore des barrières juste après la naissance alors qu’on peut le tuer juste avant et qu’on pourra le tuer ensuite “pour ne pas s’acharner médicalement”
ou pour “l’aide au suicide”
ou pour “l’euthanasie”
ou pour “l’aider a mourir dans la dignité” (sic)
ou autres prétextes à tuer les gens pour tout et n’importe quoi.
NB : Pour ceux qui n’ont pas réalisé les 20 000 euros (150 000 francs) c’est nous qui les payons !