Dans une tribune publiée dans Valeurs Actuelles, Jean-Marie Le Mené dénonce :
« La loi Veil a inventé le mensonge qui transforme la mort en soin. »
Nouvel exemple avec ce médecin, qui a comparu, mardi 26 janvier devant la chambre disciplinaire normande de l’ordre des médecins, car un couple lui reproche « deux mois de retard » de diagnostic de trisomie 21 chez l’enfant qu’ils attendaient. L’existence de cette anomalie ayant été confirmée par la suite, ils ont eu recours à l’avortement.
Une première échographie avait été réalisée au cabinet du Dr R. en juillet 2018. Le gynécologue avait estimé que la grossesse, démarrée fin mai, devait arriver à son terme fin février 2019. À l’issue d’une seconde échographie, qui n’avait pas révélé d’anomalie, le spécialiste avait prescrit une analyse sanguine, prévue dans le cadre du dépistage de la trisomie 21.
La femme a affirmé n’avoir jamais reçu le résultat de ce test réalisé à la mi-août. Malgré des appels téléphoniques, elle n’avait pas réussi à joindre le médecin, parti en vacances et dont le cabinet devait fermer ses portes jusqu’à la fin de l’année pour des travaux.
De nouvelles analyses avaient alors été effectuées jusqu’à ce que l’anomalie soit finalement décelée en octobre, conduisant à la décision d’éliminer l’enfant.
Le couple reproche au médecin un manquement à l’information et à la continuité des soins, pour n’avoir pas été orienté vers un autre professionnel. Le Conseil départemental de l’ordre des médecins de l’Eure s’est associé à la plainte du couple. Le médecin avait plaidé l’erreur d’acheminement du courrier : il leur avait adressé en reprenant l’adresse mentionnée par le laboratoire, mais qui était erronée.
DUPORT
C’est monstrueux !
Peut être seulement un faux positif…
Pitch
En quoi le fait d’avoir été prévenus plus tôt aurait changé quoi que ce soit à l’issue (fatale) de cette grossesse ? Ces gens sont des hypocrites.
Faliocha
Pour l’enfant : rien, mais pour la mère plus tôt c’est moins dur à supporter, autant physiquement que psychologiquement.