L’histoire est rapportée par le Corriere della Sera : A Milan, une mère de 38 ans enceinte de jumeaux a été victime d’un avortement sélectif raté : au lieu de supprimer l’enfant porteur d’"altérations chromosomiques", c’est l’enfant "sain" qui a été tué.
MJ (merci à CBC)
Addendum 17h00 : L’Osservatore Romano réagit à cette monstruosité :
"Aucun homme n’a le droit de supprimer une autre vie, aucun homme n’a le droit de se substituer à Dieu. Pour quelque motif que ce soit. Et pourtant des innocents continuent à mourir. Leurs paroles non dites, leurs sourires jamais exprimés, leurs regards jamais accueillis continuent à ne pas susciter l’indignation ou, tout au moins, les nécessaires, profondes, sérieuses réflexions [qui s’imposent].""C’est l’eugénisme qui impose ses lois. C’est la culture de la perfection qui impose d’exclure tout ce qui ne semble pas beau, resplendissant, positif, attirant." "C’est ainsi que sont mortes deux fillettes, à Milan. Tuées au cours d’un avortement sélectif. L’une des deux jumelles, arrivée à la 35e semaine de gestation, avait une altération chromosomique. Les parents ont décidé d’effectuer un avortement pour ne garder que la jumelle ‘saine’. Une terrible erreur à, au contraire, conduit à supprimer cette dernière. Un choix radical a ensuite porté à répéter l’avortement sur la petite soeur restée en vie."