Dans une déclaration sur les élections européennes parue sur le site de la Conférence épiscopale de France, on peut lire :
"Aujourd'hui plus que jamais, il est important que la France envoie au Parlement européen des femmes et des hommes de conviction qui s'engagent à y défendre le respect de tout homme et de tout l'homme."
Rappelons en effet que le Parlement européen
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a voté en novembre 2007 une résolution qui donne mandat à son Président de proclamer solennellement la Charte des droits fondamentaux de l'UE, avant la signature du traité de Lisbonne. Or cette Charte est contraire au respect de la vie,
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a voté en janvier 2009 (voir aussi ici) une résolution promouvant les unions homosexuelles et l'avortement (ce qui est une constante),
- considère comme acquis un traité non ratifié par plusieurs pays,
- refuse les commissaires qui auraient l'outrecuidance d'adorer un crucifié nazaréen…
Bref, il faut effectivement changer de députés européens.
marcel
on remarque quand même que la conférence épiscopale n’a pas évoqué clairement comment se traduit “le respect de tout homme”. Ceux qui votent pour les avorteurs ont eux aussi l’impression de respecter tout homme
Nabulione
Le Salon Beige serait plus crédible s’il indiquait pour qui voter. Je ne vois que deux listes susceptibles de recueillir les suffrages de la droite nationale et catholique: le FN et le MPF.
Prof. FP
J’ai lu le texte de la déclaration des évêques de France au sujet des élections européennes. Le site a sans doute oublié un paragraphe sur la défense de la vie des plus faibles, les enfants à naître et les malades, et un autre sur la morale conjugale, en un mot sur les points non-négociables.
C’est avec beaucoup de respect et l’assurance de mes prières pour les “gardiens de la cité” que j’exprime cette réflexion douloureuse.
Pascal G.
Quelle triste déclaration : rien sur la défense de la famille selon la morale naturelle, rien sur la défense de la Vie (avortement, euthanasie, eugénisme, manipulation génétiques, etc….), rien sur rien, sauf la prosternation devant le veau d’or intellectuel du refus du refus de l’autre. Et surtout pas d’indications concrètes sur la méthode : les points non négociables et leur utilisation.
Pitoyable Commission épiscopale des évêques de France. Heureusement, si on peut dire, nous savons que ce sont les bureaux qui rédigent à la place des évêques, mais tous signent ensuite n’importe quoi, au nom de la collégialité : ce principe illustre à merveille la méthode subversive du dépouillement de l’autorité par les technocrates.
Mais voir notre Eglise catholique en proie aux mêmes démons que l’Etat a qq chose de désespérant.
Sur quoi nous appuyer en effet pour mobiliser les catholiques de France, pour rappeler les points non négociables, et pour exiger de la clarté de nos élus et hommes politiques, y compris de ceux qui nous sont les plus proches, qui eux auraient besoin de sentir qu’ils ont une forme de soutien des évêques, alors que la société les poussent à se conformer au conformisme moral du mal ?
Nous devons certainement demander à chaque évêque de se prononcer au niveau de son diocèse. Qual gâchis !
jeffmoveone
Pourquoi ne pas faire comme les Eveques aux USA?Simplement mais fermement dire aux hommes politiques Catholiques que s’ils participent à l’elaboration ou la votation de lois contraires à celles de l’Eglise la Communion ne leur sera plus permise.
Veri (merci à FBD)
La déclaration des évêques de France (29-4-2009) en vue des élections européennes a de quoi surprendre : en effet, les seules demandes que les évêques font pour discerner leur vote concernent le social, la solidarité, le refus du repli identitaire (plan du texte, très court : “promouvoir la paix, développer la solidarité, changer nos modes de vie”) .
Quand on va sur le site des évêques de France, on voit que ce texte a eu une histoire.
A l’origine, le Comece (évêques au niveau européen) a fait le 20 mars un texte (“Construire la Maison Europe”) avec le même objectif d’appel à voter et à discerner. Seulement, les points retenus entre Comece et cef ne sont pas vraiment les mêmes : en effet, le Comece place en priorité la bioéthique, le respect de la vie depuis la conception jusqu’à la mort ; vient en second la défense de la famille et du mariage homme/femme (donc les “points non négociables” de Benoit XVI), le social étant aussi présent en 3e article au nom de la dignité humaine. Les éléments suivants sont : la gouvernance économique fondée sur des valeurs éthiques, promouvoir la justice, faire preuve de solidarité, protéger la Création
Ce texte du Comece, via Mgr Kratz, eveque auxiliaire de Strasbourg chargé des relations entre la conférence des eveques de France et le Comece, a été transmis à l’assemblée plénière des eveque début avril. Mgr Kratz interrogé emploie même le mot subsidiarité comme élément à promouvoir en Europe (7 avril 2009). Apporté auprès des évêques de France, le texte du Comece devait servir de cadre pour adapter le tout à la France. Or force est de constater que des choix peu communs ont été faits.
Alors, pourquoi ce retrait de la défense de la famille ou du respect de la vie ? La France n’a-t-elle pas les mêmes points de discernement à avoir que dans le reste de l’Europe ? Les évêques de France seraient-ils contre ?
En fait… si vous regardez quels partis, dans leur programme, défendent les mêmes valeurs que le Comece, c’est-à-dire les valeurs fondamentales pour l’Eglise catholique romaine, quels partis reste-t-il en France ?
Poser la question c’est déjà y répondre. Et c’est très gênant pour le politiquement correct. Car le choix s’imposerait alors très vite.
Les évêques de France, par leur retrait, font donc un aveu : ils reconnaissent implicitement que les partis “consensuels” ne défendent plus ces valeurs non négociables et fondamentales pour les catholiques, mais ils estiment sans doute que les partis qui les défendent sont encore plus dangereux, d’où cet ajout du refus du “repli identitaire”, élément qui ne relève du reste pas de leur discernement, car il existe des replis conformes à la morale quand derrière ce mot se cache la défense de la culture ou de l’autonomie d’un pays face au colosse bruxellois, et qu’il n’exclut pas des collaborations et solidarités.
BOSSU
Congrégation pour la doctrine de la foi , le 24 novembre 2002 : Note doctrinale à propos des questions sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique . Le cardinal RATZINGER qui rappelle l’impérative directive de l’Eglise ; “Jean-Paul II a maintes fois répété que ceux qui sont engagés directement dans les instances législatives ont une obligation grave et précise de s’opposer à toute loi qui s’avère un attentat à la vie humaine. Pour eux , comme pour tout catholique , existe l’impossibilité de participer à une campagne en leur faveur, et il n’est permis à personne de les soutenir par son vote. (…). A chacun de voter en conscience ; Je ne veux plus donner mon bulletin à des gens qui sont sensés défendre mes convictions et qui me trahissent.
philou please
il y a un parti qui répond aux attentes de ceux qui veulent défendre la Vie en priorité :
SOLIDARITÉ-FRANCE!!!
deux listes pour les européennes, en ile-de-france et sud-est!!!!
http://www.solidarite-france.fr