Suite à la légalisation du suicide assisté en Californie, une loi entrée en vigueur en janvier, la California Senate Bill 380, exige que les médecins qui refusent de procéder à un suicide assisté pour des raisons religieuses ou éthiques, « documentent » la demande du patient et l’adressent à un autre médecin. Cette loi réduit aussi de 15 jours à 48h le délai imposé entre les deux « notifications » par lesquelles le patient manifeste sa volonté de recourir au suicide assisté. Les avocats des associations médicales et dentaires chrétiennes et le Dr Leslee Cochrane, médecin objecteur, ont intenté un procès en février contre le texte, en faisant valoir que cette procédure constituait une « participation » à la loi.
Dans la même lignée qu’une décision de 2018 de la Cour Suprême selon laquelle les médecins n’avaient pas à violer leurs croyances pour donner des informations sur les fournisseurs d’avortement, le tribunal de district a affirmé que les médecins objecteurs n’étaient pas contraints de renseigner le patient réclamant le suicide assisté.