Saint Roch. Médecin-Pèlerin-Thaumaturge. Sa dévotion à travers le petit patrimoine dans le département du Nord et la province de Hainaut

L’association des Amis de Saint Roch d’Hergnies publie un nouveau livre intitulé : “Saint Roch. Médecin-Pèlerin-Thaumaturge. Sa dévotion à travers le petit patrimoine dans le département du Nord et la province de Hainaut ” D’un format A4 ce livre contient 124 pages couleur, il est vendu au prix de 20€ plus frais de port auprès de l’association. courriel : [email protected].
En conclusion de nos pérégrinations à la recherche de saint Roch en ses chapelles, oratoires, niches et évidemment de ses statues, nous retiendrons peut-être d’abord, que le désir de rendre hommage aux saints en des lieux particuliers qui permettaient à nos ancêtres d’ouvrir leur coeur à Dieu, par leur intermédiaire, ont fait fleurir de bien nombreux lieux de culte, de dévotion, de souvenir en notre pays du Nord, mais aussi de la Province de Hainaut qui le borde.
Il n’a pas été gardé trace de toutes ces manifestations extérieures de la foi que furent ces constructions élevées par nos ancêtres au long des âges : le temps, les guerres qui impactèrent notre territoire ont eu raison bien souvent des pierres et des briques.
Mais pour les dernières, construites au XIXe siècle, elles doivent leur édification, pour nombre d’entre elles, à cette grande peur de la maladie mortelle que fut pour beaucoup le choléra ‒ qui nous a d’ailleurs donné l’expression « avoir une peur bleue » ‒, car il n’était pas de plus grande crainte que d’être contaminé par ces cholériques au teint bleuté par la baisse du taux d’oxygène dans le sang qui annonçait le plus souvent une issue fatale.
Saint Roch, dont l’intercession auprès de Dieu s’était révélée si souvent favorable, et ce depuis des siècles, guérisseur par excellence des maladies qui se répandent par épidémie, saint Roch donc fut prié, imploré pour l’arrêt du fléau, et a été à l’origine de lieux de culte ou de prière, de statues le représentant qui, pour nous maintenant, sont le témoignage de la foi des populations envers ce saint, si populaire, si précieux, si efficace.
Cette piété a été à l’origine, suivant notre recensement, de quatre-vingt-huit chapelles, vingt oratoires, trente niches, cinq églises ‒ dont une aujourd’hui démolie ‒ et quatre-vingt-seize statues vouées à la vénération, et à l’hommage qu’on rend à saint Roch dans les églises.
Il faut aussi souligner que les six hôpitaux ou cliniques qui ont choisi son patronage rappellent que saint Roch fut un « pèlerin-médecin » .
La médecine n’a pas encore trouvé le remède miracle à tous nos maux, et les gens sentent de plus en plus qu’ils ont besoin de lever les yeux vers le ciel, pour sortir de leurs difficultés. Pourquoi ne pas profiter de la grâce de saint Roch pour le faire ?