D’Anne Coffinier et Axelle Girard sur Educ’France :
Ils ont commencé à composer leurs dizaines d’épreuves terminales, les élèves du hors-contrat français implanté à l’étranger ! Au Liban, en Afrique, en Israël… aux quatre coins du monde. Ils sont indivisibles au coeur de notre République française, l’alma mater? Eux, qui cultivent pourtant l’amour de la France à l’extérieur de nos frontières…
Cela fait dix longues années qu’ils étudient dans des lycées français notre littérature, notre histoire, notre langue. Ils sont amoureux de notre civilisation. Ils ont rempli leurs voeux sur Parcoursup, et projettent d’étudier en France. Qui la médecine, qui les sciences physiques… Mais malgré leurs suppliques, relayées activement par Créer son école-Educ’France, ils seront laissés de côté, négligés. Alors que leur pays est frappé par la pandémie et parfois- comme au Liban – par une crise protéiforme particulièrement dramatique. Ils enchaînent les épreuves sur table, au milieu des explosions, des coupures de courant, alors qu’ils n’ont pas fini leur programme et qu’ils se sentent abandonnés par la patrie culturelle et civilisationnelle vers laquelle leurs efforts et leurs rêves les ont portés toutes ces longues années d’étude. Leur forfait ? Etre scolarisés dans un établissement français privé à l’étranger, dûment déclaré auprès d’un rectorat français, mais dont les classes de première terminale ne sont pas encore homologuées.
Le gouvernement français ne doit-il pas faire preuve de solidarité à l’égard de ces jeunes qui maîtrisent et aiment la langue et la culture françaises ? N’a-t-on pas plus de devoirs à leur encontre qu’à l’égard de personnes qui prétendent être traités comme des Français mais qui ne se sont pas même donné la peine d’apprendre notre langue ?
Quel intérêt y a-t-il à rebaptiser nos rues d’une main, cédant aux chantages de la repentance, si, de l’autre, on n’est pas capables d’assurer l’égalité de tous les candidats qui présentent le baccalauréat français, quel que soit leur lieu de résidence ? Notre pays a ici l’occasion de montrer que la solidarité francophone n’est pas un vain mot. Une occasion sans coût économique pour la France. Pourquoi ne pas la saisir ? Mais non voyons ! Notre gouvernement est celui qui choisit le rappeur Youssoupha pour interpréter l’« hymne » de l’équipe de France pour la compétition de l’Euro qui débute en juin…
Tout un programme, auquel les amoureux de la France n’ont bizarrement pas leur place ?
mouette
Anne Coffinier (je ne connais pas Axelle Girard) est essentielle à la France ! Merci Madame !
DUPORT
Les jeunes laissez tomber la médecine c’est une profession sans avenir ou vous ne feriez pas de vieux os