Selon La Croix, les abbayes et monastères connaissent une hausse des demandes et les profils des retraitants sont de plus en plus variés, signe qu’il existe une soif spirituelle : l’homme ne vit pas seulement de pain... Ce phénomène se vérifie depuis déjà plusieurs années voire plusieurs décennies, précise la sociologue des religions et spécialiste de la vie monastique, Isabelle Jonveaux.
« Une tendance qui va de pair avec celle du développement personnel, outre le public pratiquant en recherche d’une intensification de sa foi, il y a un véritable public en recherche de soi, c’est très à la mode et pas seulement dans les monastères. »
Les responsables d’hôtellerie monastique le confirment : les demandes viennent de profils de plus en plus variés et souvent éloignés de la foi catholique. Le frère Pierre-Marie, hôtelier de l’abbaye bénédictine de Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire constate :
« Nous accueillons beaucoup de personnes en burn-out, par exemple. Le fait de suivre un rythme, d’être accompagné par un frère et de vivre un peu en silence constitue souvent pour eux une véritable bouée de sauvetage ».
colcombet
Que l’on le veuille ou non une partie de l’homme est spirituelle, c’est d’ailleurs ce qui le différencie le plus des animaux.
Notre société qui a pour objectif principal la croissance économique, cherche à combler tous les besoins des hommes – et à en inventer – par des offres payantes. En matière spirituelle aussi il y a des offres , toutes plus ou moins frelatées à base de techniques orientales mais la seule offre bio c’est le christianisme puisque c’est de l’écologie humaine.
Le Seigneur fait paître son troupeau dans des verts pâturages !