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France : Société

Explosion de la prostitution à la Goutte d’Or

Depuis quelques semaines, un drap blanc "Non à la prostitution" flotte aux yeux de tous rue Doudeauville dans le fameux quartier de la Goutte d'Or. Dans la rue, la prostitution nigériane et ghanéenne bat son plein. De très jeunes filles sont tenues d’une main de fer par des « mamas », elles-mêmes anciennes prostituées. Une habitante se plaint :

"Il y a quelque chose de sordide dans tout cela. Voir ces petites quémander 20 € pour une passe et se livrer à leurs clients dans les locaux à poubelles, les halls d’immeuble, les cours intérieures… C’est ignoble et dégradant."

Au fil des mois, les jeunes prostituées se sont multipliées à la Goutte-d’Or et les passes, qui se négociaient il y a quelque temps encore dans les squats et les immeubles lépreux, se déroulent maintenant dans la rue.

Myriam El Khomri, adjointe PS de Bertrand Delanoë chargée de la protection de l’enfance et élue du XVIIIe, déclare :

"Nous multiplions les signalements au parquet. Mais c’est très complexe : ces jeunes filles sont avant tout considérées comme des victimes par la loi. Et la loi de 2003 sur le racolage ne fonctionne pas, d’autant que les filles s’arrangent pour ne pas porter des tenues trop aguichantes. Et, même si elles sont très jeunes, il s’agit de majeures : les tests osseux effectués sur elles l’ont jusqu’à présent toujours prouvé… "

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11 commentaires

  1. C’est le drap blanc de la reddition sans condition qui flotte sur la Ville-Lumière.Jeunes foyers, pensez à vous préparer une “base de repli” hors de ce chaudron du diable …!

  2. Cette situation “n’est que” la transposition en France de choses “banales” dans les pays africains.
    j’ai observé que ce type de prostitution est pratiquement spécifique des villes, où s’observent également toutes les dégradations humaines liées à la transplantation urbaine, volontaire ou forcée, de personnes d’origine rurale traditionnelle.
    C’est une déplorable constante, à laquelle s’ajoutent toutes les indignités engendrées par les “pseudo développements” urbains : alcoolisme, criminalité, toxicomanies, quasi exclavage des “petites bonnes”
    …que l’on voit survenir en masse chez des individus qui, dans leur milieu “trditionnel”, n’en manifestaient aucune prédisposition particulière.

  3. Je ne sais si c’est vrai, mais un ami m’a dit que certain(e)s enfants étaient sous-alimenté(e)s parfois à dessein pour ressembler à des ados, afin d’attirer certains clients…

  4. On ne peut rien faire. Et si c’était sa fille, elle pourrait faire quelque chose ?

  5. le test osseux, de qui se moque t-on!
    Même une jeune adolescente blanche et méridionale peut à 15 ans en paraître 18, avec des menstrues dès l’âge de 10 ans. Alors une jeune fille d’Afrique noire encore plus précoce!
    Nota. On arrête de grandir pour une jeune fille quand on a ses règles ou peu de mois après. Je ne vois donc pas comment le test osseux peut donner quelques éléments fiables sur une différence de quelques mois entre l’âge légal ou non de la prostitution.
    Mais je ne suis pas médecin, ni légiste!

  6. Je me suis toujours demandé en quoi consistaient ces “tests osseux”. On leur scie un bout d’humérus pour l’analyser ?

  7. Idem, Paris Strasbourg Saint Denis, pollué de chinoises aux nombreuses heures de vol !
    http://lhddt.wordpress.com/2010/06/20/a-boire-et-a-manger-chinois/

  8. aprés 15 ans les tests “osseux ” ne sont pas fiables , mais mineures ou pas , il existait un ministère de la condition féminine .comme quoi tous leurs grands discours sont de la poudre aux yeux ,en dehors des organisations proches de l’église catholique peu se soucient de ces esclaves modernes .

  9. Et le sida dans tout cela ?
    Peut-être pour cela que Mme la ministre veut banaliser les tests !
    D’accord avec senex dès que vous le pouvez, braves gens, quitter cette nouvelle Sodome !

  10. A propos des “tests osseux”
    -méthode: radiographie du poignet (rassurez-vous, Robert Marchenoir, il n’y a pas de ponction de matière!)
    -principe (établi dans la première moitié du vingtième siècle, la finalité à l’époque était “la mesure d’écarts de croissance en vue de l’identification de retards ou de pathologies”): utilisation de la radiographie pour comparer le sujet examiné à des données statistiques de référence quant à la dimension des os, leur forme et l’importance relative de différents tissus –cartilages, …– (“comparaison de l’ossification du poignet de la main gauche de l’enfant par rapport à un atlas d’images de références”). Il y a une quarantaine d’années, un pédiatre procédait par lecture directe, actuellement des logiciels spécialisés peuvent effectuer une telle comparaison.
    -fiabilité: estimée à six mois dans les cas favorables, sans déviation prouvée selon les populations considérées; douteuse à partir de 15 ans (incertitude de dix-huit mois). Généralement améliorée en recoupant les résultats avec d’autres observations. Contestée par http://www.anafe.org/test.php (document qui vaut d’être lu)
    Rq: je ne suis pas médecin!
    Pour en savoir plus http://www.anafe.org/doc/mineurs/academie-nationale-janv06.htm

  11. Au “Carbone 14”,on leur trouverait 200.000 ans…!

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