L'église Sainte-Anne, rue Philippy, dans le centre de Montpellier, est une église néogothique du XIXe siècle. En 1991, elle a cessé d'être vouée au culte pour devenir un lieu d'exposition. Pour autant, elle a tout conservé de sa fonction première, hors les autels : les vitraux, un buffet d'orgues – factice -, les colonnes, le pavement, la hauteur des voûtes, l'ampleur de la nef.
Stéphane Pencréac'h y expose ses oeuvres, sous le nom "La Passion". Il a composé une Annonciation, une Déposition, plusieurs versions du Déluge, un Trône céleste, des vanités. Mais il y a surtout les anomalies osées par l'artiste. Dans La Crucifixion qui se dresse au fond de la nef, le Christ a une tête de loup-garou aux yeux rouges et des sirènes se tordent à ses pieds. Le lycanthrope ricaneur et damné se substitue au Christ dans plusieurs toiles. Dans une autre oeuvre, le Père éternel règne sur un monde de débris et d'images déchirées. Quant aux figures féminines, elles sont bien peu vêtues pour une église. Ignoble.
C.B.
Le journaliste du “Monde” conclut par une description rapide de quelques visiteurs: “Les uns faisaient quelques pas et ressortaient aussitôt, visiblement offusqués par ce qu’ils n’avaient pourtant qu’entraperçu. Les autres, passé le premier moment de stupeur, visitaient avec une attention que l’on observe rarement. L’art peut donc encore faire réagir. C’est une bonne nouvelle.”
“Attention”? “Art”?
L’artiste exposerait-il des toiles où un chamelier à tête de porc reçoit un livre des mains d’un porcin ailé? Dans la rue Myrrha par exemple? L’exposition pourrait s’intituler “révélation du coran”. Il y a certainement des masques de carnaval, ou des affiches du conte des “trois petits cochons” qui pourraient faire l’objet de collages, de superpositions, bref d’un traitement artistique?
Un gars du Sud.
Chers amis,
Pouvons nous laissez ce genre de productions à prétention artistique polluer toujours davantage notre quotidien ? Cela répand insensiblement et sans résistance un climat d’impuissance.
Il existe dans la région de Montpellier des laïques gravitant autour de la fraternité Saint Pie X qui trouvent invraisemblables que nous n’ayons pas plus à cœur de garantir l’honneur de Dieu et la cohésion sociale. Quel culte rendons-nous au Seigneur alors que l’on se moque de lui et de nous autres par la même occasion, sous prétexte d’expérimentations et de tolérance ?
le respect d’autrui est-il a plusieurs vitesses ? Sommes-nous donc dans une société humaine ou au sein une meute de loups ?
Comment pourrions-nous admettre que l’on se moque ainsi des croyances et des comportements d’autres personnes juives, musulmanes, agnostiques !
Parce que catholiques, parce que Chrétiens tout simplement nous devrions être exposé aux moqueries et à l’irrationnel ?
Cela suffit ! le “carré Sainte Anne” est à la base une église, le seul clocher de la ville visible à 12 Km à la ronde ! et ce genre d’installation reposant sur la transgression,le malaise et la haine entend bien en profiter ! quelle est donc la réflexion culturelle et tout simplement sociale de l’équipe municipale de Montpellier pour autoriser ce genre de choses ?
l’initiative de ces laïques courageux mérite d’être relayée et étendue par ceux qui le souhaite,
Madame Hélène MANDROUX, Maire de Montpellier, est joignable par courrier:
Hôtel de Ville
1, place Francis PONGE
34000 Montpellier
avec, courtoisie mais aussi fermeté sans faille, il faut que les choses soient dites.
En ces jours de joie pascale, nous sommes tous Montpelliérains !