L'affaire durait depuis 10 ans. L’ex-directeur des musées de Bordeaux, Henry-Claude Cousseau, et deux commissaires de l’exposition d’art contemporain sur l’enfance, « Présumés innocents », présentée en 2000 à Bordeaux, étaient poursuivis devant le tribunal correctionnel pour «diffusion d’image de mineur à caractère pornographique». Henry-Claude Cousseau est devenu directeur de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris, et les deux commissaires de l’exposition, Stéphanie Trembley et Marie-Laure Besnard-Bernadac, étaient également poursuivis pour «diffusion de message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter atteinte à la dignité humaine pouvant être vu par un mineur».
Mardi, la cour d'appel de Bordeaux a annulé l'ordonnance de renvoi devant le tribunal de l'ancien directeur des musées de Bordeaux et actuel directeur de l'Ecole des beaux-arts de Paris, Henry-Claude Cousseau, et des deux commissaires de l'exposition, Stéphanie Trembley et Marie-Laure Bernadac. Ainsi se terminent près de dix années de procédure. "La justice vient protéger la liberté artistique", s'est félicité Me Richard Malka, avocat d'Henry-Claude Cousseau.
Quand on sait qui est le ministre de la culture, on ne s'en étonne pas.
Exupéry
La loi est faite et appliquée de telle façon que pratiquement n’importe quelle immondice (sauf celles s’attaque aux minorités Intouchables), si elle est “réputée” ou “dite” – par un prétendu “artiste” (ou provocateur s’intitulant tel)- née d’une intention esthétique ou porteuse d’un “message”, devient légitime et intouchable.
L'”art” contemporain est un des éléments majeurs de la décadence généralisée.
Fontey
Malheur à eux, ils sont déjà jugés:
“si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendit à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer.” Matthieu 18, 6
jeffmoveone
C’est ecoeurant!