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Pays : International / Pays : Russie

Face à la guerre

Face à la guerre

Hier soir se tenait à Paris une conférence des Eveilleurs autour de la géopolitique avec comme invités l’ancien ministre Charles Millon, le journaliste reporter de guerre Régis Le Sommier et l’ancien officier Jacques Hogard.

L’ancien ministre de la défense a ouvert le bal en déclarant notamment ne pas croire en une armée européenne. Seules les coalitions fonctionnent. Aujourd’hui il ne souhaite pas que la France intervienne dans le conflit Ukraine-Russie. Elle doit garder son rôle diplomatique. Enfin, fidèle à l’union des droites, il a affirmé que la droite ne parviendrait pas au pouvoir sans s’unir : il est improbable qu’un seul parti réussisse à obtenir seul 51% des suffrages.

Régis Le Sommier a couvert un quart de siècles de conflits. Le conflit en Ukraine ne ressemble pas aux autres. Il est de haute intensité et voit une évolution de l’armement et de la pratique de la guerre (avec notamment l’arrivée des drones). Il y a eu un rouleau compresseur médiatique qui excluait quiconque remettait en question la politique en Ukraine. Alors qu’il avait effectué des reportages au-delà des lignes, notamment en Afghanistan, ce que personne ne lui a jamais reproché, le fait d’aller faire son métier du côté russe l’a rendu infréquentable.

Jacques Hogard, qui a vécu les conflits au Rwanda puis au Kosovo, a dénoncé les bobards de guerre, dont il avait pris conscience au Rwanda, alors que la France, qui y faisait son possible pour arrêter le conflit, avait été accusée d’y avoir participé. Il a vu le même clan occidental désinformer sur le conflit au Kosovo. Et c’est encore le même qui a poussé au conflit en Ukraine. L’Ukraine est la manifestation d’un basculement gigantesque : c’est une guerre entre un occident décadent et une Russie qui retrouve ses racines. A propos de l’Afrique, où la France est chassée laissant la place à d’autres (Russie, Turquie, Chine…), il souligne combien la volonté d’instaurer nos moeurs décadents a choqué les peuples africains.

Pour terminer, les invités ont appelé à l’engagement concret : il faut se coller au monde, s’y confronter et ne pas plaquer des idées toutes faites ! Sur un téléphone, on se cache, on consomme mais on ne vit pas dans le monde. Il faut le mordre, être dans le réel, lire pour s’instruire.

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