Lu dans Le Monde :
"Trente-cinq ans après le vote de la loi Veil, autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG), où en est-on ? C’est la question qui va être posée lors d’un débat, lundi 7 mars, sur «Les nouveaux enjeux de l’IVG en 2011», coordonné par le professeur Israël Nisand, responsable du pôle de gynécologie obstétrique du CHU de Strasbourg.
Un constat s’impose: malgré le développement de la contraception en France,l’IVG reste aussi fréquente aujourd’hui qu’à la fin des années 1970. On en dénombre environ 227000, soit l’équivalent d’un avortement pour trois naissances, selon un rapport de l’inspection des affaires sociales de fin 2009. […] Fait marquant, le nombre d’IVG augmente pour les plus jeunes. Ainsi, environ 13000 IVG (5,7 %) concernent des jeunes filles de moins de 18 ans et 25% des IVG concernent des jeunes femmes âgées de 20 à 24 ans. «Un renforcement du dispositif d’information sur la contraception permettrait de limiter le recours à l’IVG en France», souligne M. Nisand. Car aujourd’hui, si l’IVG et la pilule du lendemain sont gratuites et anonymes pour les jeunes filles, la pilule contraceptive ne l’est pas, sauf en passant par le Planning familial. Bérangère Poletti [photo], députée (UMP)des Ardennes, devrait faire une proposition de loi dans ce sens prochainement."
C'est l'échec assuré : c'est la mentalité contraceptive qui accroît le recours à l'avortement. Mais l'article évoque aussi le traumatisme post-abortif :
"Au-delà des chiffres, qu’en est-il de prise en charge de la douleur psychique? Depuis la loi Aubry du 4 juillet 2001, qui a fait passer de dix à douze semaines le délai légal de l’IVG, l’entretien psychologique préalable n’est plus obligatoire pour les femmes majeure Ce que regrette la psychanalyste Sophie Marinopoulos. «On n’ausculte plus le corps psychique. On doit se donner les moyens psychologiques de nos avancées médicales», affirme-t-elle. L’accompagnement psychologique des femmes demandant une IVG est trop souvent négligé, pointait un rapport de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques(Drees) publié fin 2009 par le ministère de la santé. Car pour certaines femmes qui ont eu recours à l’IVG, c’est un traumatisme. «Certaines femmes peuvent encore souffrir dix ans après la perte de leur foetus. Ces traumatismes ne sont pas pris en considération, ou très peu, par l’entourage, la société, et la douleur peut s’enkyster », indiquait dans nos colonnes le psychiatre Stéphane Clerget, auteur d’un livre sur le sujet. «Les patientes sont trop souvent pressées par les praticiens pour les “faire rentrer dans les délais” et pour éviter les problèmes médicaux d’une IVG tardive», regrette le Centre de documentation médicale sur l’avortement(CDMA)."
Alternative catholique
Voilà une raison de plus pour donner davantage la parole aux femmes qui ont subi ce traumatisme : le systéme d’incitation à l’avortement faiblira peu à peu si on sape ses fondements spécieux (en l’occurence, l’avortement est une opération chirurgicale comme une autre).
Réjouissons-nous de lire dans un quotidien qui fait (encore un peu)référence, un peu de vérité !
Et voyons-y un encouragement pour servir avec plus d’ardeur et de créativité le bien commun !
PGC
Pour ça, par contre, on trouve les sous !!!
SD-Vintage
“la perte de leur foetus” : de leur bébé !!!!!!!
Aiglon
C’est pour cette raison qu’il faut exiger de l’Etat que il nous rende notre argent sous la forme d’un chèque ‘Santé Reproductive’. Selon les contrats signés avec des mutuelles privées , ce chèque servira pour les uns à rembourser les pilules , avortements, PMA, DPI , etc .. et pour les autres la formation aux méthodes naturelles , l’accueil des femmes enceintes en détresse, etc. Le slogan de la prochaine marche pour la vie devrait être :” Rendez-nous notre argent ! Le chèque santé : pour la vie !” Tant que nous laisserons l’Etat et la Sécu gérer l’argent lié à la santé, nous n’aurons aucun moyen concret d’endiguer la culture de mort.
jewdocha
Gratuite et un peu plus tard OBLIGATOIRE.
Dragasès
Il faut savoir que c’est déjà le cas pour la NORLEVO pilule du lendemain(efficace jusqu’à 3 jours après un rapport sexuel)