Mardi, Matteo Salvini a reçu le premier ministre hongrois Viktor Orban. Les deux hommes ont évoqué les contours d’une action commune pour endiguer les vagues migratoires avec un ennemi affiché : Emmanuel Macron.
Interrogé sur ces propos, Emmanuel Macron a répliqué:
"S'ils ont voulu voir en ma personne leur opposant principal, ils ont raison". Car "je ne céderai rien aux nationalistes et à ceux qui prônent ce discours de haine".
Pour le président français, "il se structure une opposition forte entre nationalistes et progressistes" en Europe.
"Les extrêmes ont progressé et les nationalismes se sont réveillés. Est-ce une raison pour abandonner ? Certainement pas (…). Il faut en réalité redoubler nos efforts".
Les échanges s'annoncent tendus au prochain rendez-vous des dirigeants européens, le 20 septembre à Salzbourg pour un conseil informel consacré en partie à l'immigration.