Le président du PCD est interrogé dans L'Incorrect du mois d'avril. Extrait :
Interrogé sur FranceInfo TV, vous avez déclaré qu’il fallait « parler avec tout le monde » et « pourquoi pas avec Marine Le Pen ». Êtes-vous favorable à un accord électoral pour les élections européennes ? On rappelle que vous n’aviez pas appelé à voter pour Emmanuel Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle, ni d’ailleurs à voter pour Marine Le Pen.
Je n’ai jamais considéré avoir le droit d’exclure quiconque du débat public. En effet, j’estime que toutes les personnes qui veulent y participer, a fortiori quand elles ont été légitimement et régulièrement élues, peuvent le faire. Au nom de quoi, comment et pourquoi, pourrait-on exclure, ostraciser des personnalités qui représentent une partie de l’opinion publique? Dans une période comme la nôtre, où la France est face à l’urgence, notamment depuis l’élection d’Emmanuel Macron, je juge légitime, sinon nécessaire, de constituer un bloc d’opposition large et stable, crédible parce que portant un projet crédible. Une urgence pressante, l’échéance des élections européennes approchant à grands pas. Nous sommes obligés de répondre de manière proportionnée au projet dangereux porté et annoncé par Emmanuel Macron, visant à instaurer une forme de souveraineté européenne qui pourrait amener à une dissolution de la France. La situation est telle que nous devons envisager des solutions inédites ou exceptionnelles, peut-être les deux à la fois, en rassemblant les eurocritiques, ou les eurocontestataires, disons, pour faire une périphrase, tous ceux qui considèrent qu’il n’y a pas d’amalgame à faire entre l’Union européenne et l’Europe, qui veulent montrer qu’on peut créer une autre Europe. Ce rassemblement-là est indispensable si nous voulons nous donner quelque moyen de lutter contre les idées d’Emmanuel Macron, que je crois néfastes pour la France. Je travaille donc tous les jours à la réunion de toutes les personnalités qui pensent que la France n’est pas finie. C’est un impératif. La France est menacée de disparition pure et simple. Dans la bouche d’Emmanuel Macron, la souveraineté européenne revient à dire que la France ne serait plus qu’une sorte de « Conseil départemental du continent ». Elle est infiniment plus que cela. […]"
jejomau
Face à Macron il faut pilonner let attaquer avec véhémence les médias… donc leurs représentants sur les plateaux !
C’est là que tout se joue maintenant !
nemo
Patrick Buisson l’a dit sous forme de boutade mais c’est plus profond qu’il n’y parait …
Celui qui fédérera la France de la manif pour tous et la France de Jhonny sera au pouvoir pour longtemps ….
C’est apparemment le mariage de “la carpe et du lapin” mais il y a aussi de vraies convergences !
valere
L’évolution politique de la pauvre France est une courbe avec une asymptote, l’union des droites.
On sait que l’asymptote n’est pas joignable par la courbe (ou l’est à l’infini!)
patphil
si la droite ne s’unit pas (question d’égos) les bobos continueront à rester au pouvoir, immigration, délocalisations, bruxellisme, impots etc.