Mardi 13 juin, le Premier ministre japonais Fumio Kishida a annoncé un nouveau programme d’aides financières destiné aux familles afin de les inciter à avoir des enfants, alors que le Japon a enregistré seulement 799 728 nouvelles naissances en 2022, soit le chiffre le plus bas depuis le début des statistiques dans le pays. Le gouvernement estime que les revenus insuffisants sont la cause principale du déclin alarmant du taux de natalité dans le pays.
Un budget annuel d’environ 3,5 mille milliards de yens (soit 22,84 milliards d’euros) a été alloué sur trois ans (2024-2027) pour ces mesures. Le Premier ministre a notamment évoqué, parmi les causes majeures de cette tendance démographiques dans le pays d’Asie de l’Est, le manque de revenus suffisants parmi les jeunes générations.
« Si nous ne mettons pas un frein très rapidement à la baisse du taux de natalité et au déclin de la population, notre économie nationale se contractera et nos systèmes de sécurité sociale deviendront difficiles à maintenir ».
- L’abattement forfaitaire réservé en cas de nouvelle naissance a été augmenté de 420 000 yens à 500 000 yens (soit environ 3 232 euros).
- les frais liés à l’accouchement seront couverts par l’assurance maladie.
- des allocations familiales mensuelles à hauteur de 15 000 yens (97 euros) seront accordées pour chaque enfant de moins de trois ans,
- les familles recevront 10 000 yens par mois (65 euros) pour les enfants âgés de trois ans jusqu’au lycée.
- Pour les familles ayant un troisième enfant ou plus, une aide mensuelle de 30 000 yens (164 euros) doit être accordée, quel que soit l’âge de l’enfant jusqu’à ce qu’il atteigne le lycée.
Par ailleurs, des restrictions relatives aux revenus pour les foyers recevant des allocations familiales seront supprimées, afin d’assurer une meilleure aide financière. Le Japon projette aussi d’étendre son programme de dispense de frais de scolarité à l’université et d’offrir un meilleur accès à une éducation supérieure gratuite aux étudiants.