Selon Robert Ménard, qui organise fin mai ses "rendez-vous de Béziers", un rendez-vous dont sortira un "programme de salut public".
"Il faut faire un Podemos de droite, avec une autre façon de faire de la politique".
Pour Paul-Marie Coûteaux,
"la finalité ultime de Béziers est de trouver un candidat pour la présidentielle. Il faut que quelqu'un se jette à l'eau".
Car nombre d'entre eux (Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan, Robert Ménard, Eric Zemmour, Patrick Buisson, etc. ) n'envisagent plus une victoire FN en 2017, après le tonitruant 1er tour aux régionales et l'échec au second. Le parti est trop mou sur les valeurs, trop étatiste en économie, pas "enthousiasmant" à droite, jugent-ils.
Les bâtons mis dans les roues de son petit allié le Siel, montrent que le FN se referme, nonobstant les appels de Marion Maréchal-Le Pen à l'ouverture à Philippe de Villiers, Thierry Mariani, Eric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan ou Henri Guaino. Pour le maire de Béziers,
"faire évoluer le FN de l'intérieur me semble, après le séminaire, mission impossible. 6h30 de débat avec une direction qui ne veut rien entendre ou seulement s'entendre elle-même..."
Le sénateur-maire FN de Fréjus, David Rachline, estime en revanche :
"Il y a des gens qui pensent qu'il y a une potion magique pour gagner. Il faut continuer à expliquer notre programme, il y a des craintes à lever. Mais nos résultats démontrent que notre stratégie est valable".
Pour un autre :
"la direction du FN est en train d'intégrer que c'est le coup d'après 2017 qu'il faut jouer: elle s'est pris un coup de bambou avec les régionales. Toute la recomposition aura lieu après".
"le FN se fout de nous, on doit créer un rapport de force à l'extérieur". "Gagner tout seul, c'est invraisemblable".