Trois mois après son investiture, le président du Mexique a ouvert le 4 mars 2019 les archives des services de renseignement afin de « faire la lumière » sur les dérives des partis issus de la révolution mexicaine, de 1929 à 1985. Toutefois, le martyre des Cristeros ne semble pas être inclus dans cette recherche de la vérité :
Andres Manuel Lopez Obrador a lancé le 1er mars 2019 un appel vibrant, implorant « pardon au nom de l’Etat » aux victimes des heures sombres de la révolution mexicaine. La veille, le président mexicain avait signé un décret déclassifiant plus de 10 000 caisses de documents, jusqu’alors conservées sous scellés aux Archives nationales .
Les dossiers concernés, croit savoir Le Monde, porteraient sur quatre-vingt-dix ans d’exactions. Mais on peut reprocher à l’exécutif mexicain la dimension sélective d’un mea culpa qui ne prend pas en compte les crimes contre l’Eglise perpétrés par la révolution.
En effet, entre 1926 et 1929, les catholiques mexicains se levèrent par dizaines de milliers sous la bannière du Christ-Roi, afin de lutter contre une législation ouvertement impie et persécutrice. Ce fut la guerre des Cristeros – ou Cristiada – qui se termina dans le sang, en 1929.
Car, malgré leur démobilisation – encouragée par certains évêques – en échange d’une promesse de paix de la part du gouvernement révolutionnaire, les Cristeros furent massacrés par milliers, femmes et enfants compris.
L’ouverture des archives secrètes concerne la période qui suit immédiatement la persécution des Cristeros : un flagrant délit de mémoire sélective qui ressemble à s’y méprendre au traitement réservé, en France, à la question du « génocide vendéen ».
Magistro78
Signature franc-maçonne pourtant à l’origine de cette persécution.
Cherchez la paille…