Mercredi 19 décembre s’est tenue une rencontre entre le cardinal Alfonso López Trujillo, président du Conseil pontifical pour la famille, et les directeurs de revues catholiques italiennes qui s’intéressent à la famille et à la vie. Le cardinal Trujillo a déclaré :
"Faire renaître le sens de Bethléem est un devoir pour tout le monde à travers ce bonheur total que seule la miséricordieuse compréhension de Dieu peut garantir (…) (Il faut) s’efforcer d’expliquer de manière positive l’Evangile de la famille et de la vie en soulignant que l’institution du mariage est un projet de Dieu"
Le père Gianfranco Grieco, chef de Bureau au Conseil pontifical pour la famille, a réaffirmé l’importance pour les chrétiens de participer au débat actuel sur la famille :
"Le vieillissement de la population et la baisse du taux de renouvellement générationnel porteront à une croissance de la dépense publique et à une baisse de productivité et les énormes flux et reflux migratoires ne pourront à eux seuls résoudre le problème s’ils ne sont pas accompagnés de solides politiques d’intégration. La question démographique exige une politique posée qui raisonne à long terme et il est souhaitable que l’Union européenne propose aux Etats membres de stipuler un pacte européen en faveur de la famille, cœur de la société et image du lien qui unit Dieu aux hommes."
Le père Grieco a également abordé les atteintes portées contre la famille et la vie (législation sur les unions homosexuelles, euthanasie…) et l’attitude à adopter :
" (Nous déplorons) une sorte d’anesthésie des consciences qui porte à croire que n’importe quel comportement, source de plaisir et de commodité, est forcément bonne et que ce qui est légal ne peut qu’être moralement bon. Le critère de ce qui est bien n’est plus vraiment objectif et chacun bâtit sa propre vérité. Nous sommes confrontés à une lutte. Les laïcistes savent ce qu’ils veulent et ont les armes et les alliés pour se lancer dans cette grande bataille.
Devons-nous seulement nous défendre ? Devons-nous élever la voix ? Il s’agit en réalité de faire notre part pour éviter que d’autres occupent nos places légitimes. A tous ces changements qui touchent la famille, jadis considérée comme la colonne vertébrale de la société et aujourd’hui vue comme un sujet fragile ayant besoins de soins, nous chrétiens devons répondre en restant fidèles à l’Evangile de la vie et à la doctrine sociale de l’Eglise. La vie humaine, le mariage et la famille sont les trois domaines d’une haute réflexion, dont le Dieu créateur et l’Evangile de la vie sont le fondement."