Ceux-là n’ont pas provoqué autant d’indignation que le fait précédent.
Vendredi soir, 5 000 à 7 000 lycéens s’étaient rassemblés sur les pelouses du Champ de Mars afin de fêter la fin des épreuves du baccalauréat. Mais la fête a tourné au drame. Des voyous venus des Yvelines et du Val-d’Oise, le visage dissimulé sous des capuches, des foulards ou des casques, avaient pour seul but était d’agresser et de dépouiller les lycéens de leur argent, téléphone portable, MP3… Vers 1 h 30, devant la multiplication des agressions et des bagarres, l’ordre est donné d’évacuer les lieux. Si les lycéens se plient tant bien que mal aux injonctions policières et aux gaz lacrymogènes, il n’en est pas de même pour 300 récalcitrants : ceux-ci vont affronter une heure durant les policiers – deux d’entre eux seront légèrement blessés par des projectiles – qui feront usage de leurs flash-balls et procéderont à une trentaine d’interpellations. Repoussés vers le podium qui doit accueillir la fête de la Musique près de l’Ecole militaire, quelques dizaines d’irréductibles déboulent ensuite rue du Commerce et s’attaquent aux vitrines. Le déploiement de deux escadrons de gendarmes mobiles mettra fin aux hostilités. Aucun bilan chiffré n’était disponible samedi soir quant au nombre d’agressions et de vols. Vingt-deux personnes étaient toujours en garde à vue pour des faits de violence, vols ou recel. La PJ a aussi été saisie d’une plainte pour viol déposée par une jeune fille de 18 ans. Bertrand Delanoë, Rachida Dati se sont émus.
Samedi soir, en marge de la Fête de la Musique, 91 personnes ont été interpellées durant cette soirée pour violences, vols, dégradations et atteintes aux personnes, et 80 d’entre elles ont été placées en garde à vue.
Bernard
La France se délite non?