C’est le titre d’un article paru dans Pèlerin. Extraits :
"Aujourd’hui, une famille sur cinq seulement choisit de passer le cap du 3e enfant. Quant aux familles de 4 enfants et plus, leur nombre a été divisé par 3 en l’espace de 30 ans. […] La famille nombreuse, c’est une école de la vie ! […] Chaque enfant doit apprendre à se contenir, à s’adapter au tempérament de chacun : le capricieux, le jaloux, le boute-en-train… Le nombre est une richesse à cultiver. […] La famille nombreuse est l’antithèse de l’enfant-roi ! Le bébé découvre, dès sa naissance, la vie en société, à travers l’image rassurante du cocon familial. […] En réalité, plus la famille s’agrandit, plus les rôles sont clairement identifiés. […] Mettre le couvert ou ranger sa chambre fait partie des « services » quotidiens. De petites responsabilités, qui, mine de rien, rendent plus autonome ! […] Les tribus nombreuses cultivent aussi une vertu précieuse : l’esprit de famille. Bien sûr, elles connaissent, comme les autres, disputes et chamailleries. Mais elles apprennent peut-être mieux à pardonner. […]
Parfois, c’est au regard de la société qu’il faut se confronter, avec cette douloureuse impression d’être montré du doigt. « Rien n’est adapté au-delà de quatre personnes : ni les voitures ni les locations de vacances. Dans les restaurants, on sent vite que nous gênons » […]. Les sacrifices financiers sont également à l’ordre du jour des familles nombreuses. Adieu les loisirs, les sorties culturelles. Trop coûteux ! […] Des enfants […] qui apprennent peut-être ainsi à apprécier l’essentiel. Le renoncement fréquent à un second salaire constitue également un facteur décisif : la moitié des mères de familles de trois enfants et plus ne travaillent pas à l’extérieur. Résultat : « Les familles les plus pauvres sont les familles monoparentales et les familles nombreuses. Avec la flambée des prix de l’immobilier, elles n’ont même plus les moyens de s’offrir de l’espace » […]."
Et leurs enfants paieront les retraites, même de ceux qui n’ont pas pu ou voulu en avoir.
Michom
A MJ:
Pas les miens: depuis longtemps je leur ai dis de foutre le camps de ce pays foutu.
Ils apporteront leurs valeurs a des pays plus accueillants.
HB
A Michom
Dommage!
Si tout le monde fait comme vous, il ne restera en France que les Africains et les Asiatiques.
De plus, je pense que vous êtes un peu optimiste en pensant trouver mieux ailleurs.
Si vous pensez aux USA, ou en Angleterre, je crains que vous, ou plutôt, ils ne soient très surpris.
Ailleurs, c’est pareil !
De plus une guerre, et s’en est une, se gagne sur son terrain !
Partir, c’est fuir ses responsabilités et sans doute tomber de charybde en scylla !
AML
A Michom : merci de votre solidarité ! Mais je ne crois pas que ce soit la solution. Mieux vaudrait se grouper et EXIGER que ceux et celles qui ont OSER la famille nombreuse(+ de 3 enfants) aient une retraite meilleure !!! et non pas le contraire !!!car moi non plus je n’accepte pas que mes enfants paient pour la retraite des autres, et surtout pas pour les homos et cie. Et que fait-on des mères de famille qui, étant au foyer, n’auront RIEN ? Elles font partie des minorités DISCRIMINEES car non reconnues par la socièté, dans aucun domaine. Je propose que l’on crée 2 caisses de retraites : une pour les familles de moins de 4 enfants, et une pour les familles ayant eu au moins 4 enfants !!!Cela ne serait que JUSTICE.
Pascal G.
Cet excellent constat prouve que les allocations familiales sont un pis aller, notoirement inefficace. La récupération (avec un taux modulable selon le nombre d’enfants) par les familles nombreuses de tout ou partie de la TVA et autres taxes sur la consommation et les achats liés au volume exceptionnel des besoins de ces familles serait beaucoup plus intelligent et opérant que les allocations familiales(devenues sociales) et autres aides sociales, primes de rentrée, prime de naissance, etc……) : cela augmenterait réellement leur pouvoir d’achat des familles.
Et ce serait plus conforme aux principes de la DSE : autonomie des corps intermédiaires, liberté de décision, et application aussi large que possible du principe de subsidiarité. Enfin cela consacrerait le fait que la famille est une cellule économique au même titre que les entreprises, associations et organismes publics.
Michom
« Il s’en va, il s’en va en pleurant ; il porte la semence ; il s’en vient, il s’en vient en chantant, il rapporte les gerbes. » (Ps 126.6)
Marie
A Michom
Il y a quelques années, discutant avec un de mes jeunes frères de cet attrait qu’exerçait sur lui l’étranger en raison de la chienlit française, je n’ai pu m’empêcher de lui dire en définitive : “Quand le vaisseau est en danger, ce sont les rats qui le quittent ! Tu n’as aucun droit à parler des difficultés de notre pays si tu ne luttes pas contre elles. Tu peux aller à l’étranger mais tu ne feras que déplacer le vrai problème. Un chrétien a choisi par son baptême la voie de la Croix – et sait que sa vie est un combat.”
Je regrette pour vous, Michom, que votre éducation ne semble pas vous avoir inculqué cela.
Je suis par ailleurs actuellement à l’étranger – pour plusieurs années. J’ai ici les moyens d’une “carrière” aisée – exactement le contraire de ce que je retrouverai en France. Mais il y a des choses que tout l’or du monde ne peut acheter, et je ne vois pas de quel droit je pourrai parler de la beauté passée de notre civilisation française si je refuse de mettre ma vie dans la continuité de ses exigences.
On peut vivre pauvre, mais on ne peut vivre sans l’estime de soi-même et de ceux que l’on aime, sans cette amitié si douce et exigente qui est à la racine de toute civilisation.