Alors qu’ils avaient accusé un prêtre d’attouchements sur quatre enfants, un couple doit aujourd’hui être jugé ce mercredi à Châlons-en-Champagne, pour «dénonciation calomnieuse».
L’évêque de Châlons, Mgr François Touvet, avait décidé d’éloigner le prêtre incriminé «dans un lieu retiré», loin du diocèse et, surtout, loin des jeunes. Le tout «en complète transparence», avec le parquet, informé de l’adresse du prêtre pendant le temps de l’enquête. Toujours par transparence, l’évêque décide de rendre publique cette mise à l’écart, et livre dans le même temps le nom du prêtre au grand public.
Les investigations mettent le prêtre totalement hors de cause par la vingtaine de témoins entendus. La principale victime affirme n’avoir jamais été abusée. Quant aux parents qui auraient informé le couple des abus sur leurs enfants, ils nient s’être ainsi jamais confiés.
Le parquet a finalement décidé d’engager de poursuivre le couple accusateur. Le couple encourt jusqu’à 5 ans de prison et 45.000 euros d’amende.
F. JACQUEL
Et le prêtre incriminé, comment va-t-il être réhabilité et indemnis ?
Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.
C’était déjà le sujet d’un vieux film dont Jacques Brel était le malheureux héros. Le titre en était “Les risques du métier”. Dans les années 50, il était de bon ton de dénoncer faussement des instituteurs. Aujourd’hui, ce sont les ecclésiastiques, de préférence catholiques, qui sont les coupables désignés…
???
Pellabeuf
On peut espérer que la justice ecclésiastique s’occupe du cas de l’évêque.
Abbé Bernard Pellabeuf