C’est le sondage en ligne du Figaro. 63% votent non, ignorant que cette mesure serait inique et dangereuse. Les lecteurs du Salon Beige inverseront-ils la tendance ?
Marc Le Fur, député des Côtes d’Armor et vice-président de l’Assemblée nationale, plaide pour une refondation de notre politique familiale :
"[I]l ne faut pas confondre la révision des politiques et le rejet des principes qui les fondent. Parmi les grands principes qui font l’objet du consensus national depuis les orientations du Conseil National de la Résistance, on trouve la politique familiale. Il s’agit bien de la politique familiale et non d’une politique sociale familiale. La politique familiale bénéficie à tous ceux qui se lancent dans l’aventure consistant à fonder une famille. La politique sociale familiale conditionnerait cette politique à des conditions de ressources. La politique familiale encourage toutes les familles là où la politique sociale familiale ne traite que des familles en difficulté. […]
Afin de refonder une politique familiale, la remettre à la une des médias et à l’ordre du jour du Gouvernement, je propose dans ces lignes que soit organisé un «Grenelle des familles» qui saura donner toute sa place aux associations familiales."
em.l
Bonjour,
Je suis allée sur le site et j’ai laissé un commentaire, mais cela équivaut-il à “voter” pour le sondage ? Je n’ai pas trouvé de “oui ou non” à cocher, ni de vote à valider. (La validation ne concernait que le commentaire je crois ?)
Si vous pouviez me donner vos conseils techniques en matière de vote sur Internet !!
Je vous remercie.
Barbara
Oui, il serait temps de remettre en place une politique familiale digne de ce nom. Mais a-t-on encore les moyens financiers de sauver la France ?
Finevine
em.l, je me suis posé la même question que vous. Il faut en fait aller en page d’accueil du figaro et dans la colonne de droite se trouve la question avec un bouton oui, un bouton non.
Si c’était par le commentaire que l’on répond, comme discerner la réponse oui ou non dans les commentaires maniant l’ironie. :)
michel
Selon Marc Le Fur “depuis les orientations du Conseil National de la Résistance, on trouve la politique familiale. Il s’agit bien de la politique familiale et non d’une politique sociale familiale”.
Il serait temps de parler des charges indues qu’impose l’Etat à la CNAF, et s’interdire toute ponction de celui-ci sur les fonds destinés aux allocations familiales.
Finissons-en avec le “social” à la socialiste (manque d’équité).
Xtophe
A Em.l,
Vous avez raison, leur système de vote n’est pas clair du tout.
Rendez-vous sur la page http://www.lefigaro.fr/ouinon/2008/04/20/01009-20080420QSTWWW00180-faut-il-maintenir-l-attribution-des-allocations-familiales-a-tous-sans-conditions-de-ressources-.php
La page se divisée en 3 colonnes :
Celle de droite concerne les publicités, celle de gauche contient les réactions & commentaires et celle du milieu contient le sondage.
En effet, dans la colonne du milieu, vous avez la rubrique ‘Le flash’, puis une pub et en dessous le fameux sondage. Il faut cliquer sur ‘OUI’ !
em.l
Merci de votre aide !!
Ca y est, j’ai fait mon devoir citoyen ;-)
Mais le “oui” stagne à 39 % :-(
horus
Entre 1997 et 2002 le gouvernement socialiste dirigé par Lionel Jospin avait déjà essayé de placer les allocations familiales sous condition de ressource . Contrairement à ce que vous pensez c’est en fait une excellente idée pour relancer l’économie .
Ce système crée 2 catégories de citoyens :
1) ceux qui ont droit aux maintien des allocations familiales ( c a d les pauvres )
Pour eux rien de changé .
2) ceux qui n’ont plus droit aux allocations ( c a d les moins pauvres )désignés par le gouvernement comme “riches” .Cette nouvelle désignation aura un effet positif sur le moral de ces familles qui vont s’apercevoir qu’elles sont riches puisque le gouvernement les aura désignées comme telles . En conséquence elles seront incitées à consommer davantage , et cela sera bénéfique à la relance de l’économie intérieure .
Ce que Jospin avait souhaité , Sarkosy le réalise ; il ne faut jamais désespérer du personnel politique français .