C'est l'ambitieuse question d'actualité à laquelle s'est essayé une Sentinelle. Thierry de Vingt-Hanaps est partisan d'une philosophie incarnée et a témoigné dès les débuts des Veilleurs Debout du sens de l'engagement par un "Témoignage d'un Veilleur Debout" publié sur le SB et qui a fait le tour de la toile.
Voici la 4° de couverture pour son essai "Socrate contre Antigone ?" (éditions Téqui), qui bénéficie de l'imprimatur :
« L’injustice, mieux vaut la subir que la commettre. Mais mieux vaut parfois la combattre que la subir. » Par ces propos, l’auteur renvoie à deux réactions, qui paraissent opposées, face à une loi injuste: Socrate, injustement condamné, boit la ciguë afin de ne pas désobéir à l’ordre établi ; Antigone désobéit à une loi injuste, entraînant sa propre condamnation par le pouvoir en place.
Cet essai développe donc la question de l’obligation morale face à une loi injusteen rappelant les liens étroits entre conscience, justice, loi et obéissance.Dans un contexte où de plus en plus de lois s’opposent à la conscience, que ce soit au niveau de la bioéthique ou de la famille et du mariage, il devient urgent de savoir à quel moment l’objection de conscience doit laisser place à la désobéissance civile, à quel moment passer de « l’alerte Socrate » à « l’alerte Antigone ».
Cet essai de philosophie morale, issu de la pensée thomiste, est destiné à tous les veilleurs de l’intelligence, à toutes les sentinelles de la conscience et à tous les défenseurs de la famille et du mariage, tels les citoyens de « La Manif pour tous ».Et il a offert ses exemplaires d'hommage reçu de son éditeur aux Sentinelles mardi dernier place Vendôme.