E-deo souligne un article publié par La Dépêche :
"malgré le discours dominant sur la répartition des tâches et sur la femme épanouie au travail, une Française sur huit travaille. C’est le taux le plus fort dans le monde. Les autres ont conclu que payer une nounou ou une crèche, avec les dépenses supplémentaires que cela occasionne, ne leur permettaient pas de travailler :
Reste qu’il est difficile de quantifier le phénomène : les femmes au foyer sont comptabilisées parmi « inactives » dans les colonnes de l’INSEE, n’ont pas droit à une retraite propre et ne disposent d’aucune case spécifique dans les documents administratifs. Aux yeux de la société, « Elles comptent pour du beurre », résume le sociologue Louis Maurin. Elles seraient pourtant presque trois millions (chiffres 2 005). Mais si le manque de reconnaissance sociale est injustifié, la promotion de la femme au foyer – par le biais d’un statut spécifique, comme le défend le député UMP Daniel Mach par exemple – porte à caution. Se couper du marché du travail est dangereux. Le fait de «les voir grandir», est d’ailleurs perçu comme le principal avantage du maintient au foyer par 90% des mères d’enfants de moins de deux ans (sondage de la TNS Sofres, 2007)."
VD
Cette expression “de les voir grandir” me paraît très péjorative. Les mères de familles sont loin d’être de simples spectateurs d’une poussée ! “Les aider à grandir” serait plus juste ; d’autres fonctions de travail à l’équilibre conjugal, à l’épanouissement de son mari, à l’entretien du tissus social… pourraient aussi être mises en avant.
Luc Zwingli
“malgré le discours dominant sur la répartition des tâches et sur la femme épanouie au travail, une Française sur huit travaille.”
1/8 ????
mat
selon l’insee en 2007 (15-64 ans):
taux d’activité des femmes 65.3%
pour 74.6% chez les hommes
Pour être plus précis chez les 25-49 ans:
taux d’activité des femmes 82.9%
pous 94.9% des hommes.
Je ne dis pas qu’elles travaillent à temps plein, mais 1 sur 8 c’est n’importe quoi.
Torp
Peut-être faudrait-il accorder un “salaire de l’éducation” à celles qui choisissent d’élever leur fils, soit parce qu’elles ne peuvent se le permettre financièrement, soit parce qu’elles désirent être mères à plein temps.