Plus de 450 policiers, quatre fois plus que les effectifs habituels, ont été déployés dans les rues de Sydney pour prévenir une troisième nuit de violences raciales. Le Parlement se réunira en session extraordinaire pour porter de cinq à quinze ans de prison la peine prévue pour faits d’émeute et de cinq à dix ans la peine pour participation à des bagarres sur la voie publique. "Ces criminels ont déclaré la guerre à notre société et nous ne les laisserons pas gagner", a déclaré Morris Iemma, Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud. "Vous ne prendrez pas le contrôle de nos rues", a-t-il lancé à l’adresse des émeutiers, en annonçant que la police disposerait de pouvoirs spéciaux.
Lundi soir, des bandes de jeunes, essentiellement originaires du Proche-Orient, ont, pour la seconde nuit consécutive, attaqué plusieurs personnes à coups de batte de baseball, détruit des voitures et jeté des pierres sur les forces de l’ordre. La police a dit avoir découvert une trentaine de cocktails molotov et des caisses de pierres sur des toits. L’archevêque catholique de Sydney, Mgr George Pell, a rapporté que des coups de feu avaient été tirés lundi soir sur une école de l’ouest de la ville où avait lieu un concert de cantiques de Noël.
Metanoia
Bizarre, bizarre, Libé parle de violences racistes… mais dans l’autre sens : des bandes de néo-nazis blancs voulant “attaquer les bougnoules. Le rassemblement a rapidement tourné à la ratonnade.”…
Michel Janva
A l’origine, c’est l’agression de 2 sauveteurs en mer par des immigrés du Proche-Orient qui a provoqué une réaction en chaîne. Les Australiens (dont des néo-nazis ?) ont répliqué par une manifestation qui a dégénéré.
Suite à cette manif, des bandes d’immigrés ont réagi à leur tour provoquant de véritables émeutes.
florent
En tous cas, là-bas, les pouvoirs publics soutiennent à fond la police et prônent la fermeté. Bref, ce sont des chefs courageux et responsable tout bêtement. Exactement le contraire de ce qu’on a en France.