Avec Paix Liturgique :
Samedi, le 15 octobre, nous fêterons à notre manière le 60ème anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II, devant la nonciature apostolique, 14bis avenue du Président-Wilson, de 12h à 12h 30.
L’anniversaire du dernier concile, ouvert à Rome le 11 octobre 1962, a donné lieu, mardi dernier, à quelques célébrations obligées, mais il est passa au total presque inaperçu, comme un anniversaire presque honteux, tant il est vrai que les fruits de cette assemblée, plus d’un demi-siècle après, sont proprement atterrants. A peine était-il achevé, après quatre sessions, en 1965, que la grande dégringolade commençait : pratique dominicale, vocations sacerdotales et religieuses, missions, etc. Et les églises continuent de se vider, hier à cause du Covid, nous explique-t-on, aujourd’hui à cause de Poutine peut-être, en tout cas pas à cause de Vatican II !
Pour les fidèles du rang, le Concile, c’est la réforme liturgique, commencée en 1964, voulue et vécue comme un grand chambardement. Un chambardement obligatoire ! Obligatoire ? Providentiellement, le Seigneur a permis que des prêtres, des fidèles, un évêque bientôt, fissent continuer la liturgie d’avant, porteuse de la doctrine d’avant, qui s’est vite montrée indéracinable, au point d’être à la fin reconnue par Rome comme ayant parfaitement droit à l’existence.
On veut aujourd’hui nous ramener à l’origine, au moment où le chambardement a été décrété obligatoire. Eh bien, aujourd’hui encore, nous répondons comme le fit le P. Thomas-Roger Calmel :
« Je m’en tiens à la Messe traditionnelle, celle qui fut codifiée, mais non fabriquée, par saint Pie V, au XVIe siècle, conformément à une coutume plusieurs fois séculaire. Je refuse donc l’Ordo Missæ de Paul VI. Pourquoi ? Parce que, en réalité, cet Ordo Missæ n’existe pas. Ce qui existe c’est une Révolution liturgique universelle et permanente […].J’estime de mon devoir de prêtre de refuser de célébrer la Messe dans un rite équivoque. »
Et nous estimons de notre devoir de fidèles catholiques de faire de même.
C’est ce que nous redirons samedi, en priant et en manifestant, devant la résidence du représentant du Saint-Père. C’est ce que rediront les membres du collectif Paris Tradition 14, dans leur chapelet du dimanche à 18h devant l’église Notre-Dame du Travail, les veilleurs qui récitent le chapelet devant les bureaux de l’archevêché 10 rue du Cloître Notre-Dame les mardis et jeudis à 13h, ceux qui le récitent en l’église St-Georges de La Villette le mercredi à 17h, et aussi les courageux fidèles de Saint-Germain-en-Laye qui assistent à une messe en plein air devant la chapelle de l’hôpital, le dimanche à 11h, 20 Rue Armagis.