Les fausses informations sont tellement nombreuses qu’il devient impossible de toutes les corriger. Les feux de forêt en Amazonie ne sont qu’un prétexte pour s’en prendre à Jair Bolsonaro. Petit florilège :
Selon la Nasa, l’Afrique subsaharienne est davantage en proie aux flammes que l’Amazonie :
Un examen plus approfondi permet même de se rendre compte que l’étendue des feux semble généralisée sur l’ensemble de pays comme l’Angola, la Zambie ou la Tanzanie, et très présents au Congo. Pourtant, on ne trouve aucune mention de ces incendies, que ce soit dans la presse locale africaine, ou dans la presse internationale. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’un phénomène habituel, et régulier. Mais qui n’en reste pas moins inquiétant. Explication.
Au mois de juin dernier, la NASA elle-même expliquait que les incendies étaient monnaie courante en Afrique à cette période de l’année. Et ils ne sont pas dus à la sécheresse ni à la pollution, mais bien aux pratiques agricoles. La NASA l’appelle “slash and burn”, on parle chez nous de “culture sur brûlis”, une technique peu coûteuse et facile à appliquer : le bois est coupé puis brûlé, et la couche de cendres fournit aux terres défrichées une couche riche en nutriments pour aider à fertiliser les cultures (…)
Une partie de ces incendies sont donc maîtrisés… mais pas tous, précise la NASA : “les feux allumés peuvent souvent devenir incontrôlables lorsque les vents ou les tempêtes déplacent le feu hors de la zone à défricher“.
Et de toute façon, ces incendies ne sont pas sans conséquence : l”Agence spatiale européenne (ESA) a publié un article sur les incendies en Afrique, qui estime que les incendies représentent actuellement 25 à 35% des émissions annuelles totales de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Et si le monde a actuellement les yeux tournés vers l’Amazonie, l’ESA estime que l’Afrique subsaharienne représente environ 70% de la superficie brûlée dans le monde, selon les bases de données satellitaires mondiales…
Si les feux de forêt en Amazonie sont effectivement plus important en 2019 qu’en 2018, une analyse des données satellites indique que le total des feux dans le bassin de l’Amazonie cette année est proche de la moyenne de ces 15 dernières années [source] :
(…) un autre article de la NASA sorti le 22 août indique qu’à la date du 16 Août, le total des feux détectés en Amazonie est dans la moyenne des 15 dernières années, et selon Martine Droulers, chercheuse émérite au CNRS interviewée par le Nouvel Obs le 23/08, il y a 20 ans ont y observait beaucoup plus de feux de forêt qu’aujourd’hui, car on était alors en phase d’ouverture de l’Amazonie. Enfin, selon l’institut brésilien INPE, la déforestation a diminué de 73 % entre 2004 et 2018 au Brésil.
Il n’y a pas qu’au Brésil que la forêt amazonienne brûle :
L’Amazonie, région naturelle de 5,5 millions de km², se répartie sur neuf pays : le Brésil, la Bolivie, le Pérou, l’Equateur, la Colombie, le Venezuela, le Guyana, le Surinam et la Guyane française. Le Brésil est au centre des discussions sur les incendies en cours, à la fois car 60% de l’Amazonie se trouve sur son territoire et car les politiques environnementales de Jair Bolsonaro sont très critiquées des ONG. Pourtant, selon Michel Dubouillé, Secrétaire général d’EELV Guyane, “les feux arrivent déjà en bordure de la Bolivie et du Pérou”. Des propos confirmés par Jérôme Frignet, qui ajoute que “de nombreux feux ont été recensés à la frontière avec le Paraguay, les incendies concernent donc aussi les pays voisins“.
La France a donc trouvé son créneau pour continuer à exister sur la scène internationale : sauvetage en tout genre de la planète :
Avec ces invocations planétaires, c’est donc une stratégie à double action que met en œuvre Emmanuel Macron. « À l’international » : contourner par le biais du sauvetage de la planète les aspirations souverainistes. « Au local » : se poser, lui et son parti, comme le défenseur d’une écologie responsable. Le village mondial et le village tout court, celui où les gens voient passer le TER qui ne s’arrête plus chez eux.
Quitte à ce que nos dirigeants soient ridicules comme Brune Poirson qui veut traduire José Bolsonaro devant un tribunal ou Emmanuel Macron diffusant de fausses informations sur l’émission d’oxygène au niveau mondial :
Quant à la phrase de Macron, les scientifiques en rient encore car ce sont en réalité les océans qui fournissent la majorité du dioxygène présent dans l’atmosphère :
« La formule est belle, mais elle n’est pas scientifique », tranche Philippe Ciais, chercheur au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement. « Présenter la chose de cette manière, c’est n’avoir rien compris à comment fonctionne la forêt », lance Pierre Thomas, professeur émérite à l’Ecole normale supérieure de Lyon (…)
Sauf que… l’Amazonie ne se contente pas d’émettre de l’oxygène, elle en absorbe également. « Cette forêt est à l’équilibre, ce qui signifie qu’elle n’est plus en phase de croissance avec de nouveaux arbres, décrit Marc-André Selosse, professeur au muséum d’histoire naturelle de Paris. Donc, certains de ses arbres fabriquent de l’oxygène, mais d’autres meurent et se décomposent, des insectes consomment des feuilles, des champignons croissent sur les souches mortes et les bactéries prospèrent : tout cela consomme de l’oxygène. » « 20 %, c’est peut-être vrai à l’échelle d’une feuille, abonde Jérôme Chave, directeur de recherches au CNRS. Mais pas sur l’Amazonie prise dans son ensemble. »
« Pour faire simple, le bilan de la forêt en elle-même est nul quand elle est à son état d’équilibre, poursuit Pierre Thomas. L’impact de l’Amazonie sur la production d’oxygène est neutre. Si elle en créait autant sans en consommer, la quantité d’oxygène sur notre planète aurait grimpé en flèche. Or, son taux reste le même depuis plus de 20 millions d’années : 21 % ». Ce sont en réalité les océans qui fournissent la majorité du dioxygène présent dans l’atmosphère.
Pour être précis, la forêt fabrique indirectement plus d’oxygène qu’elle n’en consomme. En cas de tempête, le fleuve Amazone charrie sur ses flots des arbres déracinés qui finissent par couler. Au fond de l’eau, ils se transforment en charbon qui absorbera du CO2 et produira de l’oxygène.
Pour résumer, nous ne perdrions pas subitement un cinquième de ce qui nous permet de respirer si l’Amazonie disparaissait du jour au lendemain. « Ça aurait des conséquences désastreuses d’un point de vue écologique et environnemental, glisse Philippe Ciais. Mais ça ne changerait pas le taux d’oxygène dans l’atmosphère. »
Michel
Bolsonaro, Orban, Salvini, Poutine et Trump sont les cibles des larbins mondialistes de la finance apatride que sont Macron, Merkel ou Juncker et consorts…
2018
Une telle unanimité, et cerise sur le gâteau le soutien de Taubira, ça devait bien cacher quelque chose.
2018
Ici : https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/amazonie/en-afrique-des-incendies-pires-quen-amazonie_3591307.html#xtor=AL-792
France Info dit qu’en Afrique, c’est moins grave qu’en Amazonie parce que les incendies y ont pour origine les pratiques agricoles. Mais sur TF1 ce soir il a été dit l’inverse : en Afrique c’est moins grave qu’en Amazonie car en Amazonie c’est à cause des agriculteurs et donc de l’action des hommes. TF1 a même rappelé qu’il y a eu aussi d’horribles incendies en Sibérie eux aussi plus graves qu’en Afrique. En fait Ils sont tous d’accord sur un point : ce qui est grave c’est quand on n’aime pas le chef d’État. À quand les terribles feux de paille en Italie ?
Meltoisan
Ben oui, quoi !
Y’a les bon feux de forêt et y’a les mauvais feux de forêt.
En Amazonie, au Brésil pour être plus précis, sous Bolsonaro, ce sont de MAUVAIS feux de forêt !
En Afrique, à la même latitude, mais en Afrique, répétons-le, ce sont de BONS feux de forêt car ils n’attaquent que des broussailles, de la savane et que c’est une tradition (tiens, tiens…) alors qu’en fait, ils sont encore plus graves qu’au Brésil !
Pourquoi ? Parce s’il n’y a plus que des broussailles, c’est que cela dure depuis des siècles et que la forêt a déjà brûlé ! Avec l’explosion démographique, imaginez ce que cela va donner ! La pratique des brulis ou défrichement par le feu se perpétue et s’accroît transformant çà et là le peu de forêt qui subsiste en savane…
Mais ce sont de BONS feux de forêt !
Pour ceux, journalistes politiciens, pseudos-experts qui n’auraient pas encore compris, je leur recommande cette explication des Inconnus qui fait clairement a différence entre le BON et le MAUVAIS chasseur (Y’a le bon chasseur, et y’a le mauvais chasseur) :
https://www.youtube.com/watch?v=QuGcoOJKXT8
Eh bien, pour la forêt, c’est pareil, il n’y a pas de « bons feux de forêt ». Même en France où la situation n’est pas brillante.
Alors que les donneurs de leçon libéraux-mondialistes du G7, propagateurs de feux de fausses nouvelles, se taisent et aident les autres à agir avec des accords bilatéraux au-lieu de faire le malin.
Meltoisan
27 août 2019
Walrus Trente
La culture scientifique est indispensable à un fonctionnement démocratique, en particulier par l’habitude du débat argumenté et la défiance méthodologique à l’égard de toute parole d’autorité.
Mais en matière d’écologie, où les mensonges les plus éhontés sont présentées comme des arguments pour faire accepter des politiques spoliatrices, elle est doublement importante car elle fournit aussi les principes qui permettent d’analyser un problème. L’idée de cycle devrait par exemple y être centrale – or c’est la grande absente des débats sur l’atmosphère