Pour la première fois depuis 1959, Fidel Castro a fait annoncer hier soir que pour des raisons de santé, il transférait provisoirement ses prérogatives de président de Cuba à son frère Raul. A moins de deux semaines de son 80e anniversaire, Castro n’est pas apparu lui-même à la télévision où son secrétaire a lu une lettre du "lider maximo".
Dans cette lettre, Fidel Castro déclare à ses concitoyens avoir été victime d’une hémorragie gastro-intestinale, due apparemment au stress lié à ses récents déplacements en Argentine et dans Cuba. Il annonce également qu’il a dû subir une intervention chirurgicale. Le président communiste a annoncé qu’il transférait ses pouvoirs à son frère Raul, qui est également son successeur et l’actuel ministre de la Défense. Le président a également demandé que soit remise à plus tard la célébration de son 80e anniversaire, le 13 août. Les festivités seront décalées au 2 décembre, 50e anniversaire des Forces armées révolutionnaires de Cuba.
furgole
Voilà donc une monarchie héréditaire marxiste de plus, après la Corée du Nord.
phiconvers
Ne l’enterrez pas trop vite, il s’agit peut-être d’un test ou d’une sécurité avant une anésthésie générale. Quel homme public n’a pas rêvé de voir l’effet produit par l’annonce de sa disparition ?
La liesse à Cuba semble en tout cas être sous contrôle ou, plus probablement selon moi, elle n’est pas concevable pour un peuple qui, à 70 % n’a connu personne d’autre que son Comandante auquel on ne peut pas enlever un charisme phénoménal.
S’il venait à disparaître rapidement, que Dieu le pardonne…
en tout cas, cette nouvelle nous change un peu de ces abrutis de proche-Orientaux qui continuent à se taper dessus !
phiconvers
AUX DERNIERES NOUVELLES, IL EST AU REPOS APRES UNE OPERATION SANS PROBLEME. Comme quoi…
J. DUMON
Moi, j’ai une pensée charitable et attristée pour Mme Mitterrand, Jack Lang, Mgr Gaillot et tous les nombreux admirateurs de Fidel en France qui vont se retrouver orphelins…
Nous nous devons de leur témoigner notre sympathie, plus qu’au peuple Cubain qui n’en peut plus d’attendre de laisser exploser sa joie.
J’entend déjà les commentaires consternés et compassés et les larmes de crocodile de nos médias. Je suis sûr que même Chirac nous resservira son “C’était un homme de convictions” encore une fois.