La chaîne Euronews est en pleine crise. Cumulant près de 160 millions d’euros de pertes, elle va réduire ses effectifs (198 salariés sur 478 vont être licenciés) et vendre son siège.
Une saignée brutale malgré trois plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) en six ans, le dernier en 2020, qui avait déjà vu partir une trentaine de personnes.
Lancée en 1993, Euronews, disponible sur le câble, le satellite et Internet (mais pas la TNT), s’appuyait jusqu’ici sur une rédaction multilingue réunie dans un même lieu et composée d’une trentaine de nationalités.
D’abord actionnaires uniques à son lancement il y a trente ans, les groupes de l’audiovisuel public européen, comme France Télévisions ou la Rai, se sont progressivement désengagés au profit d’opérateurs privés. En 2015, la majorité des parts de la chaîne avaient été acquises par un milliardaire égyptien, Naguib Sawiris. Il les a cédées sept ans plus tard, en juillet 2022, à un fonds d’investissement situé au Portugal, Alpac Capital. Mais les problèmes d’Euronews viennent-ils de son actionnaire ou de sa qualité de traitement de l’information ?
Marcos
Ce ne sont pas les pires. Au moins avec eux on a (on avait ?) des nouvelles internationales et pas des informations oiseuses sur le prix des nouilles dans les supermarchés français comme sur TF1 et A2.