La presse constate que la présidence Joe Biden craque de toutes parts. De retour à la Maison Blanche après un week-end en famille, le président démocrate s’est dirigé vers le Bureau ovale sans adresser un mot ni un regard aux journalistes qui l’attendaient à sa descente d’hélicoptère. Les quelques mesures contraignantes qu’il a prises, notamment la vaccination dans les grandes entreprises, butent sur l’opposition républicaine, qui l’accuse de porter atteinte aux libertés individuelles.
Cette impression d’un président paralysé, même pas un an après son investiture, est renforcée par son impuissance face au sénateur démocrate d’un Etat rural de 1,7 million d’habitants. Joe Manchin, sénateur de Virginie-Occidentale, a fait savoir dimanche qu’il ne donnerait pas sa voix, décisive, au plan “Build Back Better” de Joe Biden. Il s’agit de 1.750 milliards de dollars de dépenses pour transformer en profondeur les rouages économiques et sociaux des Etats-Unis, tout en permettant à la première puissance mondiale de tenir ses objectifs climatiques. Sans lui, plus de majorité démocrate au Sénat. Et impossible de compter, comme Joe Biden l’a fait récemment pour voter de gigantesques dépenses d’infrastructures, sur des voix de l’opposition républicaine, remontée contre ce qu’elle estime être un virage “socialiste”, l’un des pires repoussoirs politiques qui soit aux Etats-Unis.
Voilà qui entame un peu plus le crédit politique de Joe Biden, dont la cote de confiance est déjà très basse, à un an d’élections législatives de mi-mandat qui pourraient tourner au désastre pour les démocrates.
Dans Les 4 Vérités, Marc Amblard indique que les démocrates sont prêts à changer de président :
[…] Des observateurs fort bien placés rapportent que certaines dispositions sont prises pour remplacer l’actuel président, ainsi que sa vice-présidente Kamala Harris dont personne ne semble vouloir. Difficile d’évaluer à l’heure qu’il est le degré de fiabilité de l’information, mais elle mérite qu’on s’y attarde car le plan est question relève d’une manœuvre finalement assez logique.
L’état des lieux: l’impasse
– Joe Biden est malade. Il lui est de plus en plus difficile de tenir des propos cohérents et chacune de ses sorties en public provoque des haut-le-cœur dans le camp de la gauche.
– Kamala Harris ne suscite pas plus d’enthousiasme. Outre sa mésentente avec le précité (évoquée par CNN le 18 novembre), on lui reproche son manque de présence, son incompétence et son arrogance. Au surplus, les sondages la gratifient d’un taux d’approbation inférieur à celui de Biden. C’est dire! Mais surtout, les élites démocrates ont compris que, si elle venait à occuper le bureau ovale dans quelques mois, elle deviendrait de facto, la candidate pour 2024, scénario catastrophique pour eux.
Voici donc une impasse dont il faut absolument sortir.
La solution: Michelle Obama
Pour les démocrates, il devient donc pressant de remplacer Kamala Harris avant Joe Biden. Mais par qui ? Plusieurs noms ont été avancés comme Pete Buttigieg, puis Hillary Clinton qui en rêve tous les matins devant sa glace. L’un comme l’autre, pour des raisons différentes, ne feraient pas le poids en 2024 face à Donald Trump ou un autre candidat républicain. Le choix doit se porter vers une personne qui cumulerait suffisamment d’avantages pour être élue lors des prochaines présidentielles. Et cette personne n’est autre que l’épouse du 44e président des États-Unis : Michelle Obama. Elle présente 4 atouts incontestables: elle est noire, c’est une femme, elle est connue et elle est appréciée par le peuple américain (au moins comme épouse; comme présidente, c’est autre chose). Ajoutons qu’elle a tous les médias derrière elle. Elle serait donc appelée à remplacer Kamala Harris. Si possible avant les élections de mi-mandat, fin 2022.
En effet, conformément au 25e amendement, il appartient au président en exercice de nommer un vice-président en cas de vacance du poste (démission, décès ou accession à la prési- dence). Ensuite, Joe sera invité gentiment à rejoindre son sous-sol du Delaware pour raisons de santé, laissant ainsi la place à l’ex-première dame qui deviendrait la présidente par intérim jusqu’en 2024.
Pour conclure, je dirais que cette stratégie paraît tout à fait vraisemblable. Et je ne peux m’empêcher de faire un lien avec une information d’importance au sujet de laquelle les médias ont préféré rester discrets (accrochez-vous!). Lundi 22 novembre 2021, Jeff Bezos, le milliardaire et PDG d’Amazon, a annoncé qu’il faisait un don de cent millions de dollars à la Fondation Obama (selon le site obama.org). Oui vous avez bien lu. Et ces gens- là sont tout, sauf des philanthropes…
Marcos
Michelle Obama ou Jean-Michel Obama ?
zongadar
Bien vu!
Oncle-Donald
Donald Trump vient de déclarer que l’Amérique a besoin d’un sauveur, et que ce sauveur n’est pas lui, mais Jésus-Christ :
https://www.breakingchristiannews.com/articles/display_art.html?ID=34336
Oncle-Donald
Pendant les primaires démocrates, il y avait déjà une tentative d’imposer Michelle Obama, mais elle avait préféré ne pas se présenter.
Ceci étant, ce serait pas mal qu’elle soit vite présidente, afin que les rêveurs se rendent compte de sa nullité. Biden ne gouverne que dalle, ceux qui le dirigent ne feront donc pas mieux avec l’inexpérimenté Michelle.
Certes, si c’était avant les élections de mi-mandat qu’elle accédait à la vice-présidence voire à la présidence, cela pourrait redonner un peu de tonus médiatique aux démocrates, mais elle serait grillée pour 2024. Si elle devient présidente peu avant la présidentielle, tout dépendra de l’état du pays…
Pitch
En effet, elle est noire, mais… il paraît que ce ne serait pas une femme.
Un peu comme notre Brizitte nationale.
F. JACQUEL
En gros, certains démocrates comptent sur Michelle À-BEAUX-MAUX pour éclaircir leur marécage. Je ne suis pas convaincu : CAME-ALLAH est, elle aussi, une femme et elle est, elle aussi, noire (ou réputée telle). Et on voit son efficacité et sa compétence…