Emmanuel Macron a annoncé lundi qu’il ne souhaitait pas «changer» la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat, fermant la porte à un amendement de ce texte qui était jusque-là envisagé mais qui suscitait l’inquiétude des responsables des cultes en France.
«Ma vision est claire c’est 1905 et rien que 1905». «Je ne souhaite pas qu’on change la loi de 1905 et ce qu’elle représente et ce qu’elle permet de préserver.» «Je veux que chacun puisse croire ou ne pas croire librement, que dans le cadre de sa foi, ça puisse être aussi absolu qu’il ait besoin de la vivre mais je demande au même citoyen de respecter absolument toutes les règles de la République».
L’exécutif avait fait savoir en novembre qu’il réfléchissait à amender la loi de 1905 pour renforcer la transparence du financement des cultes, de lutter contre les propos haineux et les troubles graves, de consolider la gouvernance des associations cultuelles et de davantage responsabiliser leurs dirigeants.