Suite à l’assassinat d’un gendarme sur l’île de St Martin, Alain Finkielkraut s’insurge contre le silence complice des autorités françaises : "Le premier ministre aurait dû assister aux obsèques ! Mais les autorités et les médias pensent surtout à ne pas faire de vagues. Pourquoi ? Parce que l’antiracisme officiel ne veut pas entendre parler du racisme antifrançais ou anti-Blancs ? Parce que l’humeur est à la repentance, à la dénonciation des crimes de l’esclavage ou de la colonisation, non à la stigmatisation des descendants des victimes ? Parce que nous entrons en période électorale, que, comme l’ont montré les récentes manifestations contre le ministre de l’Intérieur, les Antillais sont en effervescence et que l’on ne veut pas les «braquer» davantage ? Sans doute… (…) La France a commémoré du bout des lèvres la bataille d’Austerlitz ; Claude Ribbe, l’écrivain qui fait de Napoléon l’inventeur des chambres à gaz, a été récompensé par une nomination à la Commission nationale consultative des droits de l’homme ; et voici qu’un gendarme de 31 ans est victime, dans l’exercice de ses fonctions, d’un lynchage passif digne des prouesses du Ku Klux Klan, sans que l’opinion soit mobilisée. La pusillanimité de l’Etat constitue un véritable trouble à l’ordre public."
Finkielkraut est décidément un véritable penseur libre !
svenhought
Oui, Monsieur Finkielkraut est quelqu’un de bien. Et dans sa position d’intellectuel écouté, c’est très courageux, ce milieu étant tellement sectaire !
rabassa
Finkielkraut est l’ame de ce pays.Cette voix venue d’un autre monde est notre chant le plus intime.Inquiet et profond il pense la complexité du temps.