Roselyne Bachelot vient de publier un livre, 682 jours, le bal des hypocrites, dans lequel elle revient sur les vingt-deux mois qu’elle a passés au ministère de la Culture sous la présidence d’Emmanuel Macron. Elle fustige ceux qui n’ont pas voulu reconnaître la culture comme «bien essentiel», ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues alors qu’elle luttait pour garder en vie les salles de spectacles, le cinéma, les troupes de théâtre. Elle n’oublie pas les technos de tout poil et les obsédés de l’ordre sanitaire, qui laissaient circuler les rames de métro bondées mais interdisaient l’ouverture des théâtres et des cinémas. Elle égratigne certains artistes qui ont joué les victimes sacrifiées alors que l’argent public coulait à flot et décrit sans complaisance les complots misérables de politiciens en perdition.
Au détour d’une page, elle évoque le projet pervers de Brigitte Macron, suite à l’incendie de Notre-Dame :
AnneR
Brigitte Macron avait une idée géniale et esthétiquissime en tête pour la flèche de la cathédrale mais problème: elle était incapable de la dessiner. Elle est allée à la rédaction de Charlie Hebdo, qui s’est trouvée très honorée et qui a mis “la chose” sur papier gracieusement.🤡
Collapsus
Quand on lui a parlé de l’érection de la flèche, Jean-Michel a dû conceptualiser la chose au 1°degré, peut-être sur la base de ses souvenirs …
Jeanne
C’est le syndrôme du membre fantôme…
zongadar
Je pense être d’accord avec Collapsus pour dire que le terme fantôme soit approprié pour ce qui est de j’en-miches lui-même.
zongadar
pardon : “ne soit pas approprié”, voilà ce que c’est de changer la phrase.
Marcos
Cette Roselyne Bachelot est indestructible. Je la vois encore, ministre de la parole de Chirac, nous expliquant que bien entendu le débat de second tour entre son président et Jean-Marie Le Pen aurait lieu. Il n’en fut rien, Chirac se déroba, et ce fut la quinzaine de la haine. Aujourd’hui, vingt ans après, on ne voit qu’elle dans les débats télévisuels. Incontournable, indispensable, dispensant son charme sans outrage reconnu et sa compétence indiscutée. Quant à Brigitte Macron, il y a chez elle de toute évidence un complexe phallique, comme une sorte d’illusion perdue. Nobody is perfect. Pendant ce temps, son mari frémit au contact d’esclaves nus ou de footballeurs milliardaires tout imprégnés d’odeurs. Douce France …