Bruno Gollnisch est interrogé dans Le Monde :
"Auriez-vous souhaité que ce congrès ouvre la succession ?
C’était une possibilité. […] [JM Le Pen] aurait pu décider de l’ouvrir à ce congrès, et, fort de son autorité morale, arbitrer une compétition entre Marine Le Pen, moi-même et éventuellement d’autres personnes, tout en conservant ensuite un rôle politique important. […] Si Le Pen n’avait pas été candidat, je l’aurais été. […]Je reporte donc ma candidature au congrès suivant. […] Je prépare ma succession comme responsable de l’importante fédération du Rhône. Pour la délégation générale, je crois, contrairement à d’autres, à son utilité, mais j’accepterai, si on me le demande, d’être remplacé à cette fonction. Je souhaiterais cependant conserver une responsabilité dans l’appareil interne du FN. […]
Le Front demeure, en dépit de ses récents revers électoraux, la seule force politique d’envergure capable de mener le combat de la défense de l’identité nationale. Toute autre tentative me paraît vouée à l’échec. Ceci étant, le fait qu’il y ait beaucoup de groupes et individualités à sa porte pose problème. Quelles que soient nos divergences, il faut que le parti conserve son rôle de rassembleur."