Marine Le Pen n’exclut pas de conclure des alliances locales aux prochaines élections municipales de 2014 :
“Nous n’excluons rien. Nous n’excluons pas de faire des accords locaux, des listes d’intérêt communal avec d’autres élus, pourquoi pas des élus divers droite, des élus divers gauche. Il n’y a pas des patriotes que dans un camp ou dans un autre, il y en a partout”.
Concernant l’UMP, elle a estimé que certains élus
“se sentent objectivement beaucoup plus proches de nous […] Alors, il va falloir que ces élus prennent leur responsabilités. Est-ce qu’ils acceptent de participer à un rassemblement des patriotes, des souverainistes, ou est-ce qu’ils veulent rester sous le diktat de M. Fillon et de M. Copé? S’ils le font, ils démontreront qu’ils ont une totale liberté d’action et qu’ils font passer l’intérêt général au-dessus des intérêts particuliers d’un parti dans lequel ils se reconnaissent de moins en moins”.
Près d’un sympathisant de l’UMP sur trois est favorable à une alliance avec le FN dans la perspective des prochaines élections.
Jacques
A près tant d’années de diabolisation, de polémiques et de coups bas, les alliances demanderont beaucoup d’esprit de diplomatie et de concessions réciproques.
Il serait utile de créer une plate-forme municipale type, qui servirait de base de négociations et qui porterait sur les économies budgétaires, la fiscalité, les subventions, le rôle des intercommunalités, , les marchés publics, l’école, la culture et la politique du logement, adaptable aux contextes municipaux et réalités locales.
Sans quoi on ira vers le mur ou la confusion, surtout en cas de victoire face à la gauche : les alliances n’ont de sens que si elles vont vers une vraie politique de droite, et non un simple partage de postes municipaux entre UMP et FN.