"On nous dit que le “gang des barbares” était formé de gens influençables. On nous dit qu’ils ont accrédité le cliché de la famille juive qui cache un magot.
Mais on ne nous dit pas qu’ils ont imité les films où un chef de bande dit à ses hommes « OK, je vous le laisse » en désignant un captif ensanglanté. On ne nous dit pas qu’ils ont vu cent fois Scarface, les films de Tarantino, les âneries sanglantes de Luc Besson et les adaptations de Jean-Christophe Grangié. On ne nous dit pas que dans certains jeux vidéo on voit un otage recroquevillé contre un radiateur dans un appartement vide."
On est en effet surpris que notre époque juge si implacablement les méthodes d’interrogatoire utilisées contre des terroristes en Algérie il y a cinquante ans, et laisse Combaz si seul à dénoncer le cynisme de la culture populaire. Et encore n’évoque-t-il pas les séries et films (nombreux, récemment Mr & Mrs Smith) où la torture est joyeusement pratiquée non par des malfrats, mais par des héros "positifs".
Guillaume SP
M. Combaz est un écrivain que j’apprécie particulièrement. Sa clairvoyance sur les questions contemporaines et sa plume sont remarquables. Dommage qu’il ne soit pas plus considéré. Mais ceci explique peut être cela…
grif
Il est vrai que la classe médiatico-politique a complètement occulté le problème que vous soulevez ici. Et pour cause! Notre société est prête à condamner verbalement la violence, quelqu’elle soit, mais ne veut cependant pas en désigner les facteurs dont certains se trouvent dans le cynisme de notre culture populaire…finance oblige!
Anonyme
je ne crois pas qu’il sagisse d’une question de finances uniquement, mais bel et bien d’une intention délibérée (dela franc-maçonnerie) de déshumaniser l’homme.