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L'Eglise : Vie de l'Eglise

Forme extraordinaire et abus liturgique

Forme extraordinaire et abus liturgique

Communiqué de Paix Liturgique :

Samedi, le 26 mars, au lendemain de la fête de l’Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie, nous nous sommes retrouvés  de 12h à 12h 30,  devant la nonciature apostolique.

Dans sa lettre accompagnant le motu proprio Traditionis custodes, le Pape écrivait :

« Je suis également attristé par les abus de part et d’autre dans la célébration de la liturgie. Comme Benoît XVI, je stigmatise moi aussi que “dans de nombreux endroits les prescriptions du nouveau Missel ne sont pas célébrées fidèlement, mais il est même compris comme une autorisation voire une obligation à la créativité, ce qui conduit souvent à des déformations à la limite de ce qui est supportable “. »

Or, est survenu cet évènement liturgique stupéfiant qui s’est déroulé le 12 mars dans l’église du Gesu, à Rome. Le Pape, après avoir donné l’homélie, est resté en soutane dans le chœur et, au moment de la consécration, a levé la main vers les saintes espèces en prononçant avec les concélébrants les paroles de la consécrations, sans ornements sacerdotaux et sans même revêtir une étole. Le plus grave dans cet abus liturgique caractérisé était que la messe était présidée non par lui, qui restait un concélébrant « annexe », mais par le supérieur des jésuites. C’est au point que Mgr Roche, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin, qui assistait à cette cérémonie, a quitté le chœur de dépit.

Nous avons récité le chapelet et nous avons redit notre détermination dans la défense de la liturgie d’« avant la réforme du Concile Vatican II », comme la qualifie la toute récente Constitution apostolique Prædicate Evangelium, qui reconnaît son existence. Dans une première rédaction, cette liturgie était toujours de « forme extraordinaire du rite romain », à la manière de Summorum Pontificum : tant sa mention que cette appellation a déclenché l’ire sauvage d’Andrea Grillo, professeur à l’Université pontificale Saint-Anselme, qui a publié plusieurs articles enflammés et a obtenu le retrait de la qualification de « forme extraordinaire ».

Nous sommes unis dans la prière et le combat avec les fidèles de Notre-Dame du Travail, ceux de Saint Georges de La Villette, ceux de Saint François Xavier/ND du Lys, comme les veilleurs devant les bureaux de l’archevêché, et comme tant d’autres en France, nous demandons la liberté de la liturgie traditionnelle !

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