Devant la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme, le représentant du Gouvernement italien révèle que des dizaines de membres de loges sont impliqués dans des poursuites judiciaires.
Mercredi 19 novembre, Lorenzo D’Ascia, Avocat d’État, a cité le Rapport final sur le phénomène mafieux en Italie :
“«l’examen a révélé la présence d’un nombre non négligeable de membres des loges – environ 190 – impliqués dans les affaires judiciaires ou dans les procédures de prévention judiciaires ou administratives», ce qui contredit les déclarations des grands-maîtres entendus par la Commission qui, selon le rapport, ont nié voire refusé d’admettre la possible perméabilité des loges à l’infiltration criminelle.”
Ces résultats justifient selon l’Italie la saisine des listes des membres du Grand Orient italien par la Commission d’enquête, malgré l’opposition du Grand maître. L’avocat du Grand Orient a dénoncé les pouvoirs exceptionnels de cette Commission parlementaire et a dénoncé le climat de suspicion qui règne contre la Franc-maçonnerie en Italie, qui rappelle les heures sombres…
La Grande Chambre devra décider dans les prochaines semaines de confirmer ou non le jugement rendu par la Première section de la CEDH, qui avait donné raison à la Franc-maçonnerie italienne.
