Début mars, Claire Koç, journaliste à France Télévisions, publiait un livre intitulé Claire, le prénom de la honte, dans lequel elle raconte son parcours pour devenir pleinement française. Née en Turquie, réfugiée en France, elle parle de son enfance dans une cité où le racisme anti-blanc est fréquent. Elle raconte la pression islamiste et communautariste :
« Dans la cour, je me faisais taper quand je faisais par le ramadan, on me traitait de ‘cochonou’, de ‘sale française’. J’étais vue comme une traître ».
« Quand je passais dans les rangs pour aller à ma place, on me faisait des croche-pieds, quand eux passaient devant ma table, ils me griffaient les mains ».
Son professeur, qui donnait des cours de religion sous couvert de cours de langue, refusait de lui distribuer des fournitures scolaires en début d’année, parce que ce n’était pas une bonne musulmane.
C’est en 2008 qu’elle s’émancipe définitivement : elle décide de changer son prénom, Çigdem, en Claire. Un geste qui marque une rupture avec sa famille.
Bernard Mitjavile
On apprend plus en écoutant un témoignage simple comme celui là qu’en lisant des centaines d’articles sur l’immigration. Martine Le Pen, c’est amusant, cela rappelle les albums Martine pour petites filles.
Chouan85
Du bon sens tout au long de cet entretien. C’est ce qui a disparu chez de nombreux français.
philippe paternot
quand zemmour disserte sur le prénom, il est traité de raciste, néonazi, xénophobe et autres insultes
merci mme koç pour votre témoignage qui me (nous) va droit au coeur