Ce serait une occasion de nous réjouir :
C’est le 4ème gouvernement de l’année : 35 ministres, et parmi eux, de nombreux visages pas franchement LGBT friendly. Par le passé, plusieurs d’entre eux se sont opposés au mariage pour tous ou la PMA à toutes les femmes. Des racines conservatrices qui inquiètent les associations.
Annie Genevard (Agriculture), Laurent Marcangeli (fonction publique), Sébastien Lecornu (armées), Gérald Darmanin (justice), Bruno Retailleau (intérieur), Catherine Vautrin (santé, travail, famille) : ils et elles se sont opposé·e·s au mariage pour tous ou à la PMA pour toutes les femmes. Au casting de ce gouvernement, on trouve même de farouches soutiens de la Manif pour tous.
En 2013, Gérald Damarnin promettait par exemple dans ses tweets de ne jamais marier deux personnes du même sexe. “Je pense que le mariage, c’est un homme et une femme, et qu’un enfant est né d’un homme et d’une femme”, grinçait à l’époque le désormais ministre de la Justice. “Je m’excuse de cet accès de révolution et j’espère que mes électeurs me le pardonneront.”
Depuis, le tout nouveau ministre de la Justice affirme avoir changé, tout comme Catherine Vautrin, ministre notamment en charge de la santé et de la famille. “Onze ans après, on voit les choses différemment”, assure-t-elle.
Pas de quoi rassurer les associations LGBT, qui rappellent que le premier ministre François Bayrou lui-même a voté contre le PACS en 1998. Le Premier ministre a également choisi de maintenir la figure très conservatrice de Bruno Retailleau à l’Intérieur, opposé à la PMA pour toutes, mais aussi à l’interdiction des thérapies de conversion.
“Il y a une droitisation réactionnaire, qui n’augure rien de bon”, s’inquiète James Leperlier, président de l’Inter LGBT. “Les grands oubliés que nous sommes, on n’est pas près d’avoir une voix au chapitre. Le premier risque, c’est le maintien d’un climat de violences et de haine LGTPphobes banalisées dans la société.”
Cette victimisation est une des spécialités du lobby LGBTQXYZ, qui passe sous silence la récente déclaration d’Aurore Bergé. En attendant, la réalité est encore celle-ci :
Michel
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