De Christian Lambert dans Les 4 Vérités :
"La France est le pays le plus imposé du monde et néanmoins, elle est en faillite. Le comble de la mauvaise gouvernance ! Il n’en a pas toujours été ainsi. Avant la première guerre mondiale, les impôts directs pesaient très peu. La régie des contributions directes gérait les « quatre vieilles »: la contribution foncière, la contribution personnelle mobilière, la contribution des patentes, l’impôt des portes et fenêtres. S’ajoutait à cela la régie des contributions indirectes sur les boissons et la régie de l’enregistrement et du domaine du timbre. Mais la première guerre mondiale créa pour l’État d’énormes besoins et ce fut l’institution de l’impôt général sur le revenu, mais limité alors à 2 %.
Survint 1945 […]. Le code général des impôts remplaça les codes de chaque régie. Il compte aujourd’hui 1965 articles, complétés par le livre des procédures fiscales aux 821 articles, d’une complexité inouïe, plus les sous-articles, ce qui a fait naître les experts fiscaux, car le contribuable ne peut rien y comprendre… comme il y a des experts en hiéroglyphes.
En 1982, Mitterrand, à la demande des communistes de son gouvernement, institua l’impôt sur les grandes fortunes (IGF), remplacé en 1989 par l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), y compris les petites fortunes, dont le résultat, à ce jour, est la fuite à l’étranger de quelque 100 milliards d’euros […]. Puis, en rafale, sont créées sans discontinuer de nouvelles taxes, la TVA (1954), qui passe de 17.6 % à 19.6 %, la CSG en 1990, la CRDS en 1996, s’ajoutant aux autres cotisations sociales prélevées par l’Urssaf (l’Union de recouvrement des cotisations sociales et d’allocations familiales), qui font qu’un employeur verse à l’État 50 % du salaire de son employé, une formidable machine à produire du chômage. N’oublions pas les impôts locaux qui ont augmenté de 27.4 % en huit ans […]. La CSG va passer de 11 à 12.1 % et l’on annonce une douzaine de nouvelles taxes, aussi discrètes que réelles, tout ceci en parfaite contradiction avec les promesses de Nicolas Sarkozy. On notera également, qu’alors qu’en raison de la crise de nombreux pays vont diminuer les impôts, on va les augmenter en France […].
Bref, désormais en France, l’administration fiscale et ses presque 100 000 fonctionnaires prélèvent jusqu’à six mois de salaires et revenus sur celui qui travaille, ce qui sert en premier lieu à payer lesdits fonctionnaires."
MJ
free
Ajoutons à cela (vu plus haut) l’AME.
cosaque
Et Sarko le roi de l’impot !