Le Tribunal de commerce de Paris a prononcé lundi la liquidation de France Soir, le quotidien historique qui avait cessé son édition papier en décembre dernier mais avait tenté depuis un passage au tout numérique. Une seule offre était en lice pour la reprise du titre, moyennant le maintien de six emplois sur 49, une proposition jugée «scandaleuse» et rejetée à l’unanimité la semaine dernière par les salariés et les élus de France Soir. Cette liquidation doit déboucher sur une vente «à la découpe» des derniers actifs de France Soir. Le secrétaire du comité d’entreprise Stéphane Paturey se lamente :
«Cette fin est lamentable, la liquidation a été prononcée en dix secondes, sans aucune explication, France Soir meurt dans l’indifférence». «C’est un désastre pour le pluralisme de la presse».
Un désastre pour le pluralisme de la presse ? Quelle voix originale portait France Soir ?
PK
6 sur 49 est scandaleux donc ils ont eu… 0 sur 49 sans espoir de redémarrer.
C’est beau le syndicalisme !
Pour une fois, ceci dit, le ménage se fait de lui-même : on ne pleurera pas la mort d’un n-ième média anti-français.
-Pierre-
Le milliardaire russe qui avait racheté le journal avait une voix plus agréables que Dassault et consorts. Moins politiquement correcte…
Bernard S
Dire qu’il tirait à un million d’exemplaires il y a 50 ans !
Ethos
France soir est mort comme est certainement en train de mourir la France.
J’aimerais bien me tromper.
Jean Ruick
Etant proche du dossier, je puis assurer que ce que ne dit pas ce syndicaliste, c’est que plusieurs repreneurs potentiels, dotés de gros moyens et qui avaient pour projet de reprendre l’essentiel des 49 journalistes et techniciens du titre se sont heurtés à un comité syndical prétentieux et imbécile : la plupart de ces repreneurs voulaient faire un journal web marqué à droite et qq journalistes parlant au nom de leurs confrères ont effrayé et repoussé toutes les solutions, au nom de leur indépendance et du refus qu’un repreneur puisse avoir une ligne éditoriale directrice de droite. Le tribunal de commerce n’a finalement reçu qu’une proposition, car ceux qui auraient pu reprendre et développer ont renoncé.
Résultat : un autre projet sans la plupart des journalistes de cette équipe est en préparation pour la fin de l’année. Pugatchev fils avait vu juste, quand il avait abandonné le journal, après que les mêmes ait refusé un journal papier de droite populaire : les journalistes français sont pour la plupart médiocres et de gauche. Et ne comprennent pas l’évolution des techniques de l’information : ce sont des conducteurs de diligence voulant interdire le chemin de fer.
nemo
Quand on porte le mot France dans son titre il est logique de disparaitre en 2012 …
Mû de Jamir
“France Soir”. Tout est dans le titre….
Jean Theis
Les syndicats, quelle plaie !