Nicolas de Villiers est interrogé dans Valeurs Actuelles suite à l’émission Complément d’enquête à charge diffusée sur France 2. Extraits :
J’ai été abasourdi, stupéfait par un tel reportage, un tel tissu de mauvaise foi et de mensonges sous-entendus par l’emploi d’un conditionnel qui le rend inattaquable mais qui, malheureusement, instille le doute. J’ai été on ne peut plus triste de constater que la chaîne publique, qui porte ce nom de France Télévisions, puisse ainsi tirer contre son propre camp – c’est-à-dire contre la France.
Comptez-vous tout de même attaquer France Télévisions en diffamation ?
Nous étudions cette possibilité. Ils ont été juridiquement bien conseillés, avec des avocats financés par l’argent du contribuable : ils ont employé le conditionnel à peu près tout au long de l’émission. Leurs propos en deviennent des insinuations, jamais des affirmations. Ce n’est pas un travail très journalistique. Notre devoir, c’est de faire savoir à l’Arcom, l’ex-CSA, l’institution qui gère ce genre de problématiques, que nous n’avons pas été traité de manière juste, normale, eu égard à ce qui est la forme classique du journalisme dans notre pays.
[…] Cela étant dit, France Télévisions a visiblement perdu ses repères journalistiques. Cette émission, en effet, exprime là un mépris profond pour les Français qui nourrissent notre culture par le bénévolat. Le Puy de Fou ne fait pas figure d’exception : ils sont très nombreux dans les festivals, dans les événements culturels… sans oublier le monde sportif, qui vit grandement grâce au bénévolat. En ce moment, la Coupe du monde de rugby fait appel à 7 000 bénévoles : ça ne choque personne, quand bien même cette compétition crée de la richesse ! Ce modèle n’est pas réprochable, il est tout aussi noble, tout aussi méritant dans le sport que dans la culture.
Seulement voilà, il y a une forme d’incompréhension de cet univers-là, faisant par ailleurs oublier que le bénévolat crée de l’emploi : il a été l’impulsion de départ grâce à laquelle nous avons pu faire naître, puis grandir l’aventure du Puy du Fou. Je rappelle à toutes fins utiles qu’économiquement le Puy de Fou n’est absolument pas en risque si le bénévolat venait à s’arrêter. Pour être clair : la survie économique et financière du Puy du Fou ne repose certainement pas sur ce modèle.
En revanche, la disparition du bénévolat aurait pour conséquence de faire perdre son âme au Puy, cet esprit de fraîcheur et d’entraide gratuite, qui consiste à bâtir collectivement une œuvre simplement pour le sens qu’elle porte, et non pas pour des raisons pécuniaires. C’est, à mon sens, ce que le groupuscule de journalistes de cette émission de France Télévisions ne comprend pas. Ils ont vraiment perdu toute forme d’enthousiasme ; ils n’acceptent donc pas que d’autres Français, différents d’eux, puissent avoir cette envie d’exprimer leur liberté par le bénévolat.
[…] Le bilan est surprenant, tout à fait inattendu : à peu près 100% des remarques qui ont fusé sur les réseaux sociaux à la suite de l’émission sont extrêmement favorables au Puy du Fou, très enthousiastes à notre endroit. Cela signifie, sans doute, que l’émission nous a rendu un grand service : celui d’avoir démontré que des journalistes qui sont financés par nos impôts utilisent les moyens qu’ils ont pour chercher à détruire plutôt qu’à construire, à jeter l’opprobre plutôt qu’à féliciter. Ça n’est pas nous qui l’avons voulu – on s’en serait bien passé ! – mais ce sont ces gens-là qui se sont fourrés dans cette situation d’eux-mêmes. Je leur ai ouvert toutes les portes ; par conséquent, je n’ai jamais cherché à entraver la bonne marche de leur enquête. Et voilà qu’ils démontrent, par un propos tout à fait inefficace et flou, qu’ils n’avaient en réalité rien à se mettre sous la dent.
Par a priori, ils ont décidé de venir simplement pour nous détruire, coûte que coûte, quand bien même nous apportions les preuves de notre bonne foi et d’un fonctionnement extrêmement clair, transparent, public. Ils font allusion à certaines “cachoteries”, disent-ils : mais tout est sur notre site Internet ! Notre organisation juridique, l’association “Puy du Fou Stratégie”, tout cela est en ligne depuis des années, trouvable en trois clics. Il suffit d’aller sur puydufou.com, sur la page “Le Puy du Fou n’est pas une affaire d’argent” : on y décrit tout notre modèle dans le détail. Tous nos bénévoles et responsables sont parfaitement au fait de cela. Ils prétendent que le Puy manque de transparence ? Tous les comptes de toutes nos filiales sont publiés ; nous ne faisons pas partie de ces nombreuses entreprises qui payent une taxe pour s’affranchir de dévoiler leurs comptes. Mais disons-le : il ne sert à rien de se justifier quand on voit le peu de professionnalisme qui se trouve en face. […]
incongru
” il ne sert à rien de se justifier quand on voit le peu de professionnalisme qui se trouve en face.” : tout est dit !
Le ministre du budget des années 90 (avec un gros cigare et des bretelles) avait déjà chicané à l’époque, concernant le bénévolat : décidément, ces gens fonctionnaires ne savent pas de quoi il retourne ; bravo au Puy de Fou !!!! et un bravo de plus s’il met ces gens-là en porte-à faut
Vladu
Cette affaire m’a fait découvrir que le “sévice public” de désinformation audio-visuelle nous coûte chaque année 4 milliards d’euros.
QUATRE MILLIARDS d’euros !
C’est hallucinant !
Et ce sont les gras bénéficiaires de cet argent public qui trouvent moyen de venir chercher des poux dans la tête des bénévoles du Puy du Fou !
On croit rêver.
Nous sommes beaucoup trop gentils avec ces menteurs professionnels de France-Télévision. Au lieu de nous contenter de réfuter leurs mensonges, nous devrions demander publiquement, à hauts cris, tous les jours, que ces gens soient condamnés à REMBOURSER l’argent qu’ils nous volent.
Il devrait y avoir des pétitions pour cela.
Non pas seulement pour que ce scandale cesse.
Mais pour que les journalistes soient condamnés à REMBOURSER tout cet argent volé à la France.
(Bien sûr, on ne l’obtiendra pas. Mais c’est quand même une demande juste. Et c’est en demandant beaucoup qu’on obtient un peu.
La gauche le sait, qui est toujours dans l’outrance.
Pour nous, évitons l’outrance, mais cessons de limiter nos revendications à ce que nous croyons immédiatement accessible. Demandons la justice complète. C’est-à-dire la condamnation de tous ces journalistes menteurs à rembourser tout l’argent de nos impôts, jusqu’au dernier centime.
Collapsus
Le clan Villiers cristallise toute la haine et la jalousie que peuvent ressentir ces gens-là : famille nombreuse, aristo, catho, de droite et patriote, promoteur d’un magnifique spectacle plongeant les Français dans leurs racines, défenseur de la Vendée torturée et massacrée par les révolutionnaires, que demander de plus pour déchaîner les foudres de la sphère bien pensante des journaleux gauchards et revanchards grassement payés par nos impôts ?
Ils doivent tenter une assignation coûte que coûte pour ne pas laisser impunie cette agression gratuite du service public, aussi honteuse qu’injustifiée.
C.B.
“Le bilan est surprenant, tout à fait inattendu : à peu près 100% des remarques qui ont fusé sur les réseaux sociaux à la suite de l’émission sont extrêmement favorables au Puy du Fou, très enthousiastes à notre endroit.”
Comme souvent “le diable porte pierre”; en d’autres termes, c’est un peu une variante de l’effet Streisand.