Marc Baudriller évoque les dossiers difficiles que doit traiter Rémy Pflimlin, à la tête de France
Télévisions :
"La
première, c’est la publicité. Elle rentre mal et Rémy Pflimlin n’y est
pour rien. C’est la crise, les annonceurs serrent les budgets et
négocient les prix. A fin août, il manquait 30 millions d’euros dans les
caisses de la régie publicitaire, il manquera 75 millions à la fin de
l’année. Pas question de faire revenir la publicité supprimée après 20
heures, le gouvernement a tranché : c’est non. […]Le
groupe a déjà prévu de réduire ses effectifs (10 000 salariés) de 5%
entre 2011 et 2015, sans départs forcés. Rémy Pflimlin tiendra-t-il ? En
attendant, France Télévisions traque les économies. Le groupe ferme des
bureaux à France 3, le premier budget du groupe avec 850 millions
d’euros par an. Cela ne suffira évidemment pas. […]L’économie française a-t-elle les moyens de dépenser 3,7 milliards
d’euros par an pour faire vivre France Télévisions, Radio France, les
chaînes de l’audiovisuel extérieur, Arte et l’Ina ? Cette question, le
pouvoir se la pose forcément. […]"
Malleus
Comment ça, Inquisitio n’a pas fait pleuvoir la manne publicitaire ?
blh
Bof, une chaîne suffit largement, toutes disant la même chose.
lama12
Une seule chose à faire pour l’état français: vendre ses chaines de radio et de télévision publiques (même pour un euro symbolique), et se recentrer sur ses missions régaliennes.
PK
Quand on pense que des chaînes privées s’en sortent avec des budgets ridicules, on se demande comment ils n’y arrivent pas avec près d’un milliard d’euros de budget !
UN MILLIARD D’EUROS !
Jean Theis
Bizarre, il n’y a plus de publicité et pourtant je suis constamment dérangé par des “spots”, des “pages jaunes” (ou roses), bref j’en vois tout le temps ! Ai-je la berlue ?