Développer le combat commun des laïcs catholiques implique de mettre sur le tapis des sujets "qui fâchent", non pour créer de nouvelles rancoeurs, ni pour les résoudre tous, mais pour désenclaver la réflexion de chacun. Les cathos souffrent d’un déficit de réflexion ouverte et contradictoire sur des sujets complexes tels que la meilleure stratégie pour venir à bout de l’avortement, le rapport à l’Islam ou la démarche de l’électeur catholique.
C’est pourquoi on ne peut que se réjouir de la discussion récemment lancée par La Nef au sujet des partis politiques – le mensuel a montré la voie d’une réhabilitation du débat en publiant amicalement ses contradicteurs, et a répondu de manière très sympathique au désaccord que nous avons nous-mêmes exprimé.
Et on se permet de se réjouir (même si le débat a été animé par moments) du dialogue, ces derniers jours, entre deux "pointures" du laïcat catholique, Yves Daoudal et Philippe Maxence, sur le rapport à la société moderne – ici, ici et ici.
La blogosphère sert aussi à cela…