La manifestation des foulards rouges a été largement torpillée par l’imagination des gilets jaunes, qui s’étaient donnés le mot pour ridiculiser les soutiens d’Emmanuel Macron. Il faut souligner que cela a été particulièrement efficace. A tel point que, lorsqu’on tombe sur un manifestant vrai soutien d’Emmanuel Macron, on se demande s’il ne s’agit pas encore d’un “troll” (élément sciemment perturbateur venu pour discréditer).
Tel est le cas de Francis Pourbagher, filmé par la caméra du journaliste de Brut, en train de s’égosiller au niveau de la place de place de la Bastille :
«Ces gens aujourd’hui veulent piéger la France. Ils veulent des morts. Ils veulent que la police tire à balles réelles sur des manifestants pour ensuite mettre le feu au poudre. Ils veulent entraîner la France dans l’insurrection, dans la sédition. Moi, le militant de centre-droit, je ferai tout ce qu’il faut [pour les en] empêcher […]. C’est gens-là aujourd’hui [bénéficient] de l’impunité. Ils disent tout ce qu’ils veulent. Ils veulent marcher sur l’Elysée […] sans que l’on puisse dire quoique ce soit.»
Dans la même veine, il poursuit son réquisitoire à l’encontre des Gilets jaunes en les qualifiant de «chemises brunes». Puis l’homme poursuit en dénonçant Jérôme Rodrigues, gravement blessé à l’œil à Paris lors de l’acte 11 des Gilets jaunes :
«Quand le type, ici même hier [place la Bastille], il s’est pris une balle en caoutchouc dans l’œil, le soir même, qu’est-ce qu’il a fait ? Au lieu de rester chez lui, il s’est pris en photo […] Il a [érigé] son œil comme un trophée. Ce n’est pas responsable».
Jérôme Rodrigues est pourtant toujours hospitalisé.
L’individu affirme ensuite s’appeler Francis Pourbagher et déclare avoir milité au sein de l’ex-UDF et n’appartenir désormais à aucun parti politique. Des élus locaux ont confirmé qu’il s’agissait bien de Francis Pourbagher, ex-directeur de cabinet du maire d’Asnières (Hauts-de-Seine), Manuel Aeschlimann.
Cet homme a été condamné à six mois de prison avec sursis pour dénonciation calomnieuse à l’égard d’un opposant municipal, alors qu’il dirigeait le cabinet du maire UMP d’Asnières.
DUPORT
Pourtant j’aurai juré que c’était un troll qui en faisait “un peu trop” pour être crédible.
philippe paternot
qui se ressemble s’assemble; si ce gars n’est pas un troll, il est un vrai macronien;
ce gars est vraiment malsain, espérant que les crs tirent sur les foules haineuses à balles réelles comme ça se fait au vénézuéla