Lu dans Minute :
"En novembre dernier, lorsque
Jean-François Copé l’a emporté
dans un mouchoir de poche face à
Fillon, le psychodrame qui s’est
joué à l’UMP et, surtout, devant les
caméras de télévision, laissait entrevoir le pire. Or Fillon a tout lâché. Tout.
Il avait fait savoir qu’il n’accepterait
jamais le résultat du scrutin;
il l’a accepté. Il avait juré qu’il était
prêt à aller devant les tribunaux
pour qu’il soit cassé; il a reculé devant le ridicule (et la menace de
voir étalées les magouilles de certains
de ses soutiens). Il avait obtenu
que les adhérents de l’UMP revotent au printemps pour élire un
nouveau président; il s’est résolu à
ce qu’ils votent pour décider qu’il
n’y avait pas à revoter! Et lui qui
avait exigé que, lors du scrutin de
novembre, il n’y ait pas de vote
électronique (il n’avait pas confiance),
s’est rangé à la tenue d’un vote
uniquement par voie électronique!
Sans parler de l’éphémère groupe
parlementaire qu’il avait créé et
qu’il a dissous […].